L’expulsion de Jude Bellingham lors du match contre Osasuna a créé un véritable choc après que l’arbitre ait interprété une expression courante en Angleterre, «fuck off», d’une manière différente.
Le numéro 5 du Real Madrid a été expulsé pour avoir prononcé cette phrase, qu’il a lui-même expliquée comme étant dirigée vers lui et non vers l’arbitre.
«Il est clair qu’une erreur a été commise, il y a eu une erreur de communication», a expliqué Bellingham en zone mixte, regrettant la confusion.
Cette situation n’est pas nouvelle dans le football, comme l’a rappelé Cristiano Ronaldo lors d’une interview en 2018.
Le Portugais avait évoqué les différences culturelles dans les comportements envers les arbitres.
«J’ai joué en Angleterre pendant de nombreuses années… Par exemple, quand il y a une faute, les Anglais disent souvent ‘fuck off’ et les arbitres ne disent rien. Si tu le dis ici, ils t’expulsent», avait-il souligné, anticipant presque ce genre d’incident.
Bellingham, pour sa part, a insisté sur le fait que ses propos n’étaient pas une insulte directe à l’arbitre.
«Je ne veux pas répéter ce que j’ai dit mais c’est plutôt du genre ‘fuck’. Si vous regardez la vidéo, vous pouvez voir que ce n’est pas la même chose que ce que dit le rapport, j’espère que la Fédération en tiendra compte. Je n’ai insulté personne, c’est clairement vu dans la vidéo, je ne l’ai même pas dit directement à l’arbitre, je me l’ai dit à moi-même», a-t-il défendu.
De son côté, l’entraîneur du Real Madrid, Carlo Ancelotti, a abordé l’incident avec pragmatisme et compréhension.
«Je dirais qu’il faudrait surtout parler avec l’arbitre, pas avec Bellingham. Bellingham a protesté et je pense que si le carton rouge est sorti, c’est parce qu’il y avait un peu de nervosité chez l’arbitre», a déclaré l’Italien, appuyant son joueur dans cette affaire.
