Près de deux ans après son arrivée spectaculaire en Arabie Saoudite, Cristiano Ronaldo s’est confié lors d’une discussion avec Rio Ferdinand sur sa chaîne YouTube.
Le quintuple Ballon d’Or est revenu sur ce moment qui a bouleversé le monde du football à l’époque et a partagé son expérience d’adaptation dans ce nouveau pays. Contrairement aux attentes, Ronaldo n’a rencontré aucune difficulté à s’adapter à sa nouvelle vie.
«Ma vie est faite de défis. J’ai quitté ma maison à 11 ans pour vivre dans une grande ville. Je suis passé de Madère à Lisbonne, puis j’ai fait l’Angleterre, l’Espagne, l’Italie, et je suis revenu en Angleterre. Ce n’est pas un problème pour moi, ça fait partie de ma vie. Pour être tout à fait honnête, c’était très facile. On peut parler de la religion ou du climat, mais aucun pays n’est parfait, chacun a ses problèmes. Ici, il y a des choses fantastiques, je suis vraiment heureux pour ma famille et moi-même. C’est un pays magnifique», a-t-il confié avec sérénité.
Une Ligue souvent critiquée, mais en constante évolution
Ronaldo a également répondu aux critiques récurrentes visant la Saudi Pro League, souvent jugée inférieure par rapport aux grands championnats européens. Loin de se laisser atteindre par ces jugements, il a défendu la compétitivité et le potentiel de la ligue saoudienne.
«Tous les championnats sont différents. Les gens parlent de ce qu’ils ne connaissent pas. Chaque championnat a ses problèmes, mais je peux assurer que ce n’est pas facile. Avec la température, il fait très chaud. C’est plus difficile de maintenir son niveau. Le championnat est bon, il continue de s’améliorer. Je suis fier d’en avoir été le précurseur», a-t-il affirmé, rappelant son rôle central dans l’attraction de nombreux talents internationaux vers cette nouvelle destination footballistique.
La vraie pression selon Ronaldo
Enfin, Cristiano Ronaldo a abordé la question de la pression liée à sa position de pionnier dans l’afflux de stars du football en Arabie Saoudite. Là encore, il a répondu avec une philosophie ancrée dans son expérience de vie.
«Pour moi ceux qui peuvent ressentir la pression, ce sont les gens qui sont en guerre, qui n’ont pas assez à manger, qui doivent vivre avec le bruit des tirs nuit et jour. C’est ça la vraie pression. Je suis libre ici. Là où je joue, je montre qui je suis. Je savais que ça allait aussi être le cas ici et je savais que d’autres joueurs allaient me suivre et que j’allais changer le football», a-t-il déclaré.