Après avoir encaissé un cinglant 0-3 sur la pelouse de l’Emirates Stadium en quart de finale aller de la Ligue des Champions, le Real Madrid se retrouve dos au mur. Mais s’il y a un club capable de défier les lois du football européen, c’est bien la Maison blanche. À l’approche du match retour au Santiago Bernabéu, deux anciennes gloires madrilènes, José Antonio Camacho et José Antonio Salguero, ont tenu à adresser un avertissement clair à Arsenal : la bataille est loin d’être terminée.
Camacho : «Ils vont passer un très mauvais moment»
Ancien défenseur emblématique du Real et ex-sélectionneur de la Roja, José Antonio Camacho ne doute pas une seconde de la capacité du club madrilène à renverser la vapeur.
«Bien sûr qu’ils peuvent remonter. C’est un 3-0, très difficile, mais le Real Madrid est capable de marquer trois… et quatre buts. Et ils vont jouer au Bernabéu.», a-t-il lancé dans les colonnes de AS.
Pour lui, la maîtrise du ballon sera l’arme principale du Real : «Il est vrai que l’Arsenal joue bien quand il a le ballon, mais ici, il l’aura beaucoup moins. Et ils savent qu’ils devront se replier pour essayer de contenir les assauts du Real Madrid dès le début. Ils vont passer un très mauvais moment.»
Salguero : «La remontada commence dans les têtes»
Ancien défenseur du Real Madrid dans les années 80, José Antonio Salguero insiste sur l’aspect psychologique, souvent négligé mais fondamental dans ces grands rendez-vous.
«Il est clair que les premiers à croire en la remontada doivent être les joueurs. Je suis convaincu qu’ils le feront», a-t-il expliqué.
Il partage même une anecdote révélatrice : «Notre expérience, à l’époque où je jouais, était que la remontada commençait dès la fin du match aller. Et je suis convaincu qu’eux, dans le trajet de l’Emirates à l’aéroport, ont déjà commencé à y croire.» Arsenal est prévenu : le Bernabéu n’a pas dit son dernier mot
