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Le coup de tête de Zinédine Zidane hante encore Domenech

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Près de vingt ans après le drame du 9 juillet 2006, Raymond Domenech n’a toujours pas digéré. Ce soir-là, au stade Olympique de Berlin, la France jouait la finale de la Coupe du Monde face à l’Italie. Zinedine Zidane, capitaine des Bleus et héros de toute une nation, disputait le dernier match de sa carrière. Mais l’histoire s’est achevée dans un choc aussi brutal qu’inattendu : un coup de tête de Zidane dans le torse de Marco Materazzi, sanctionné d’un carton rouge et d’une sortie dramatique pour l’icône du football français.

Il reste l’un des gestes les plus marquants — et controversés — de l’histoire du sport. À la 110e minute de jeu, après un échange houleux avec le défenseur italien, Zidane craque. Devant des millions de téléspectateurs, il frappe de la tête le joueur transalpin.

L’arbitre, alerté par ses assistants, n’a d’autre choix que d’expulser le meneur de jeu français, laissant son équipe orpheline de son leader dans les derniers instants d’une finale déjà étouffante.

Près de deux décennies plus tard, Raymond Domenech, sélectionneur des Bleus à l’époque, garde une plaie ouverte. Dans un entretien accordé à La Gazzetta dello Sport samedi, il confie son incompréhension persistante face à ce moment d’égarement.

Domenech ne comprend toujours pas

«Si j’en veux encore à Zidane ? Le connaissant, je savais que ça pouvait arriver. Mais parfois je me demande pourquoi il s’est comporté comme ça», admet-il. Domenech évoque aussi d’autres circonstances qui, selon lui, ont pesé davantage sur le sort de la finale : «La blessure de Vieira a eu plus d’impact», estime-t-il, rappelant la sortie sur blessure du milieu de terrain, qui avait déséquilibré l’équipe de France dans les prolongations.

Pour l’ancien sélectionneur, les Bleus avaient pourtant toutes les cartes en main pour décrocher une deuxième étoile mondiale : «Nous étions favoris et les Italiens n’ont joué que dans les dix minutes d’orgueil après le but de Zidane, arrivé trop tôt», déplore Domenech.

Zinedine Zidane avait en effet ouvert le score dès la 7ᵉ minute, d’une panenka pleine de sang-froid face à Gianluigi Buffon. Mais Marco Materazzi avait égalisé peu après, avant que le destin ne bascule aux tirs au but.

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