À l’approche de la finale de la Ligue des champions qui opposera le Paris Saint-Germain à l’Inter Milan le 31 mai prochain, Diego Simeone, l’infatigable entraîneur de l’Atlético de Madrid, a livré une analyse lucide et respectueuse du parcours des deux finalistes. Pour lui, plus que le talent pur ou les budgets faramineux, c’est la constance qui permet aux grandes équipes de se hisser au sommet du football européen.

Interrogé sur les demi-finales disputées et la finale à venir, Simeone a tenu à rappeler la difficulté d’atteindre ce stade ultime de la compétition.

«Nous voulons tous atteindre les objectifs les plus élevés, qu’il s’agisse de la Liga, de la Coupe du Roi, de la Ligue Europa, de la Conférence, de la Ligue des champions, de la Supercoupe d’Espagne, de la Supercoupe d’Europe… Mais la réalité est qu’il n’y a qu’un seul vainqueur.», a-t-il déclaré.

L’Argentin s’est montré particulièrement admiratif du parcours du PSG, un club souvent critiqué pour ses changements fréquents de stratégie.

«Le PSG travaille depuis je ne sais combien d’années, il investit et travaille, il cherche des entraîneurs et des joueurs, il les change et les fait tourner. Et aujourd’hui, grâce à la stabilité dont elle bénéficie avec Luis Enrique, l’équipe répond très bien.», a-t-il poursuivi.

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Simeone n’a pas manqué non plus de souligner les mérites de l’Inter Milan, qu’il admire pour son efficacité malgré des moyens plus modestes.

«L’Inter a également été très compétitif au cours des trois dernières années, avec un budget différent de celui d’autres équipes mieux loties, et ils l’ont fait en tant qu’équipe, en pensant à former une équipe. Et ils ont atteint deux finales sur les trois dernières années», a-t-il ajouté.

Le message de Diego Simeone est clair : ce n’est pas la grandeur du nom ou la puissance financière qui garantit le succès, mais une construction patiente, cohérente et résiliente.

«Je pense donc qu’il y a un très beau travail de constance et qu’il n’y a pas d’autre voie que celle qui vous amène à cet endroit avec constance.», a-t-il conclu.

Lors d’un entretien accordé récemment, Xavi Hernandez est revenu sur ses premiers échanges avec Hansi Flick, son successeur sur le banc du FC Barcelone. Une discussion franche et cordiale, marquée par le respect mutuel entre les deux hommes.

«Quand il a signé au Barça, Flick est venu me voir et nous avons discuté pendant deux heures. Nous avons une bonne relation et il m’a dit : merci beaucoup. Ce que tu as contribué à créer ici me rend heureux. Les joueurs s’entraînent dur et ils ont hérité de ta mentalité», a confié l’ancien entraîneur blaugrana.

Flick n’a pas manqué de souligner l’impact de Xavi, qui a dû composer avec une situation économique délicate.

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Incapable de rivaliser sur le marché des transferts, l’ancien milieu s’était appuyé sur la Masia, révélant notamment Lamine Yamal et Pau Cubarsi.

Mais Xavi n’oublie pas ceux qui ont ouvert la voie avant lui : «Je suis heureux et fier d’avoir donné les débuts à Lamine Yamal et Pau Cubarsi, bien sûr que je le suis. Je pense que Koeman doit être félicité pour avoir fait venir Gavi, Balde et d’autres jeunes joueurs, ce dont j’ai bénéficié. Et il a remporté la Coupe du Roi.»

Dans une récente interview sur Téléfoot, Franck Kessié a relancé le débat entre Lionel Messi et Cristiano Ronaldo en exprimant sa préférence pour l’Argentin. Le milieu de terrain ivoirien a surpris ses auditeurs avec une déclaration sincère et nuancée.

«Le meilleur maillot de ma collection est celui de Cristiano Ronaldo, mais si je devais choisir entre lui et Messi, je préfère Messi», a affirmé Kessié, soulignant son admiration pour la légende portugaise tout en affichant sa préférence pour le style et l’impact du numéro 10 argentin.

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Ce choix ne surprend pas totalement, étant donné que, lors du sacre du FC Barcelone en Liga en mai 2023, Kessié avait déjà adressé un message à Messi sur Instagram, écrivant : «Il ne manque plus que toi Lionel !», avant de supprimer la publication.

Ce geste trahissait une admiration déjà présente à l’époque, renforcée par son passage au Barça, où l’héritage de Messi demeure profondément marqué.

Avec neuf titres collectifs, dont deux Premier League et une Ligue des Champions, et 244 buts en 398 matchs depuis son arrivée en 2017, Mohamed Salah est devenu une véritable légende du Liverpool FC. Dans un entretien accordé à France Football, l’ailier égyptien a reconnu pleinement son statut de légende du club.

«Si je me sens comme une légende ? Non, je suis sûr d’être une légende de Liverpool !», a-t-il affirmé, avant d’ajouter : «Plus sérieusement, aujourd’hui je suis dans l’action, je m’entraîne, je me prépare et je joue. Et, une fois à la maison, je mets toute mon attention sur ma famille. Donc, je n’ai pas vraiment le loisir de ressentir cela. Mais si vous me posez la question, alors, oui, je sais que je suis une légende.»

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Malgré les incertitudes concernant son avenir, Salah a montré son engagement total envers le club.

«Vous savez, cette saison, malgré toute l’incertitude sur ma prolongation, les fans ont vu que je donnais tout, sans tricher, sans calcul. Et ici, peut-être plus que n’importe où ailleurs, c’est ce qu’ils respectent le plus», a-t-il confié.

Cet engagement a été récompensé par un nouveau contrat jusqu’en 2027 avec les Reds.