L’été du Paris Saint-Germain n’a pas été seulement marqué par l’arrivée de Lucas Chevalier, recruté à prix d’or pour 55 M€ en provenance du LOSC, mais aussi par la mise à l’écart de Gianluigi Donnarumma, poussé vers la sortie par Luis Enrique. Le technicien espagnol ne comptait plus sur l’international italien, ouvrant ainsi la voie à un départ inévitable. Mais les contours de ce divorce ne cessent d’alimenter les débats, notamment en raison du ressentiment exprimé par l’entourage du joueur.
Pour Enzo Raiola, agent du gardien italien, le PSG n’a pas fait preuve de loyauté dans ce dossier. Dans un entretien accordé récemment, il a livré les coulisses de négociations houleuses.
«Le PSG avait formulé différentes demandes. Au final, nous avions accepté une offre inférieure au salaire actuel parce que Gigio voulait rester. Puis, ils ont changé les règles du jeu et à ce moment-là, nous avons interrompu les négociations pour nous revoir après la finale de la Ligue des champions. Nous nous sommes revus avant la Coupe du monde des clubs et ils m’ont confirmé leur volonté de continuer. Le choix de ne pas prolonger a été pris durant le Mondial des clubs, le PSG m’avait même demandé de ne rien communiquer officiellement.», a-t-il confié.
Une version des faits qui laisse entendre une volte-face soudaine de la direction parisienne, vécue comme une trahison par l’entourage du joueur.
Le PSG calme le jeu
Face à ces accusations, le club parisien a tenu à réagir par l’intermédiaire d’une source proche du dossier, citée par Le Parisien.
«Une grande charge émotionnelle entoure ce dossier. Mais nous avons la conscience tranquille et nous respectons Gianluigi. Son entourage a raconté sa version des faits mais une partie de l’histoire a été donnée seulement et pas son intégralité.», a-t-il lâché.