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Le témoignage fort sur Cristiano Ronaldo

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Giuseppe Marotta, ancien directeur général de la Juventus et actuel PDG de l’Inter Milan, revient sur l’influence de Cristiano Ronaldo à Turin et salue le transfert de Luka Modric à l’AC Milan. Pour le dirigeant, la Serie A traverse une période de transition entre contraintes économiques et dépendance aux plus-values des transferts.

Giuseppe Marotta n’a pas tari d’éloges sur Cristiano Ronaldo, dont le passage à la Juventus entre 2018 et 2021 a marqué durablement le football italien. Présent à la présentation du livre «Le football du futur : Intelligence artificielle, algorithmes et durabilité», le dirigeant a rappelé la rigueur et le professionnalisme du Portugais.

«Cristiano Ronaldo est différent des autres ; il n’y a rien à faire. Quand nous allions à un match à l’extérieur et qu’il y avait de l’eau minérale sur la table, il prenait la bouteille et en analysait les caractéristiques. Ensuite, il consultait les médecins et demandait pourquoi les choses étaient ainsi. S’il joue encore et est champion, c’est certainement parce qu’il utilise son intelligence pour parvenir à certaines conclusions», a déclaré Marotta, cité par TuttoMercatoWeb.

Sous les couleurs de la Juventus, Cristiano Ronaldo a disputé 134 matchs, inscrit 101 buts et délivré 19 passes décisives, remportant cinq trophées, dont deux titres de champion d’Italie. Mais pour Marotta, ce sont surtout son professionnalisme et sa rigueur exemplaire qui ont marqué durablement le club.

Marotta salue l’arrivée de Modric à Milan

Le dirigeant italien a également commenté le récent transfert de Luka Modric à l’AC Milan, saluant la valeur ajoutée de l’international croate, âgé de 40 ans, pour la Serie A : «Ce n’est pas du tout inquiétant pour un joueur de 40 ans de déménager en Italie, bien au contraire. Je le vois comme un atout pour le football italien. Nos enfants ou petits-enfants, lorsqu’ils voient un joueur comme lui, tout comme nous, les plus âgés, en tombent amoureux, et ce n’est pas seulement théorique. Ils voudront peut-être reproduire ses exploits à l’entraînement et en tirer des leçons.»

Un championnat en transition

Marotta a toutefois reconnu que le football italien traverse une période de transition : «Le problème, c’est que notre football est en déclin permanent ; nous sommes un championnat en transition ; nous ne sommes plus l’Eldorado des années 2000. Aujourd’hui, les joueurs importants atteignent 40 ans ; la compétitivité et le pouvoir économique nous conduisent à ces profils.»

Le dirigeant a également mis en lumière les difficultés économiques des clubs italiens face à leurs concurrents européens : «Le Real Madrid a acheté Mastantuono pour 60 millions d’euros, tandis que les clubs italiens, s’ils achètent un joueur né en 2004, 2005 ou 2006, dépensent au maximum 30 à 35 millions d’euros. Le marché des acquisitions est très limité.»

Enfin, Marotta a insisté sur la dépendance croissante des clubs italiens aux plus-values de transfert pour équilibrer leurs comptes : «Les grands clubs, comme l’Inter, le Milan AC, la Juventus, la Roma, Naples et l’Atalanta, ont recours aux plus-values. En 2000, il était rare de voir des clubs vendre des joueurs. Aujourd’hui, sans plus-values, nous ne pourrions pas présenter un bilan correct. C’est une différence majeure, due au fait que leurs droits télévisés à l’étranger ont été vendus dix fois plus cher que les nôtres.»

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