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Le témoignage poignant de Renato Civelli sur son passage à Marseille

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Entre l’Argentine et l’Olympique de Marseille, l’histoire est riche et passionnée. Renato Civelli, passé par le club phocéen entre 2006 et 2009, évoque aujourd’hui son aventure marseillaise avec beaucoup de tendresse, malgré une frayeur intense vécue en mer.

Interrogé par L’Équipe à l’occasion de l’arrivée de Facundo Medina, nouveau défenseur argentin prêté par le RC Lens, Civelli a dressé un parallèle entre son propre parcours et celui de son compatriote.

«Sur les six premiers mois, j’ai déjà dû m’améliorer au niveau technique et su compenser le reste avec mon engagement. Je n’ai jamais ressenti que les supporters marseillais étaient émerveillés mais, quand ils voient que tu respectes le maillot, que tu as envie de progresser et que tu ne triches pas, tu deviens apprécié. Mais on ne va pas non plus dire que j’étais l’idole du Vélodrome. Les attaquants, eux, n’ont que les buts pour être jugés. Tu peux mouiller le maillot mais, si tu ne marques pas, tu es bien gentil, mais voilà…», confie l’ancien joueur, qui reste lucide sur la nature parfois impitoyable du football.

Civelli garde aussi un souvenir très marquant de la vie quotidienne à Marseille. Vivant en plein centre-ville, il aimait la proximité avec la Commanderie et les quartiers populaires comme la Plaine ou le Cours Julien. Mais il se souvient surtout d’une énorme frayeur.

«Je n’ai jamais eu de soucis, heureusement, mais je sais que la plupart préféraient habiter plus loin, à Cassis voire Aix. Moi je vivais dans le centre-ville de Marseille. Je pouvais me déplacer à pied, aller à la Commanderie en vingt minutes en voiture. C’était top. Je faisais aussi en sorte d’être respectueux. Si on perdait, par exemple, je restais à la maison avec ma femme. Je sortais surtout avec mes amis français, dans le quartier de la Plaine, au cours Julien… J’ai même failli mourir en mer ! J’avais eu un accident de pêche, il y avait beaucoup de mistral et j’avais peiné à remonter, a raconté l’ancien défenseur de l’OGC Nice. Je vivais comme un Marseillais, en fait, et ils ont aimé cela. Je garde de bons souvenirs. J’étais encore là il y a quelques jours.», a-t-il ajouté.

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