Les confessions crues de Ricardo Quaresma sur son passage au Barça

Dans une interview accordée au podcast Geração 80, Ricardo Quaresma est revenu avec franchise sur un épisode marquant de sa carrière : son passage difficile au FC Barcelone en 2004/05 et son désir avorté de retour au Sporting.

Alors âgé de 19 ans, l’ailier portugais découvre un vestiaire impressionnant : «Je ne regrette rien de ce que j’ai fait, mais aujourd’hui je le ferais différemment. J’étais très jeune. Je suis arrivé à Barcelone à 19 ans, en entrant dans un vestiaire avec Xavi, Puyol, Luis Enrique, Ronaldinho… Je pourrais dire que tout l’effectif était fabuleux», se souvient-il.

Mais le temps de jeu limité pousse le jeune talent à vouloir partir : «J’ai demandé à partir, personne à Barcelone ne m’a dit de partir, mais Joan Laporta [le président] ne voulait pas que je retourne au Portugal, il voulait que je reste en Espagne. Je voulais jouer davantage, je ne voulais pas être à Barcelone juste pour dire que j’y étais et jouer peu.»

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Sa priorité ? Un retour à la maison, au Sporting. Mais le rêve tourne court : «J’étais sur le point d’aller à Valence, à l’Atlético Madrid, mais j’ai décidé de revenir à la maison et au Sporting. Je voulais y retourner, mais j’ai été blessé par le Sporting, qui était ma maison, le seul club que je connaissais. J’y ai grandi, mais ils m’ont fermé la porte, ils voulaient recruter d’autres joueurs, et j’ai été laissé pour compte.»

Finalement, c’est le FC Porto qui lui ouvre les bras, et Quaresma ne regrette rien : «J’ai ensuite réalisé que le FC Porto était différent. Beaucoup de supporters du Sporting sont mécontents, mais en réalité, c’est le Sporting qui ne voulait pas de moi. Je voulais revenir, une baisse de salaire ne me dérangeait pas, et le Sporting le savait, mais ils ont pris une autre décision. Plus tard, il s’est avéré qu’aller au FC Porto était le meilleur choix que je pouvais faire.»

Avec le recul, l’ancien international reconnaît une certaine immaturité : «J’ai dû faire comme Iniesta, qui était lui aussi en pleine ascension à cette époque. Je savais attendre son heure, mais quand on atteint ce niveau si tôt, on pense être au même niveau que ces joueurs. Mais ce n’était pas le cas et j’ai commis une erreur»