Serge Aurier a passé trois saisons au Paris Saint-Germain avant de quitter le club en 2017. Si l’affaire du Périscope avait déjà fortement entaché son image, c’est une autre polémique qui aurait précipité son départ : le fameux épisode des chaussettes lors du match face à Lorient en mars 2017.
Le 12 mars 2017, quelques jours après la douloureuse «remontada» subie contre le FC Barcelone, le PSG se déplaçait à Lorient. Remplaçant ce jour-là, Aurier avait mis plusieurs minutes à se préparer avant de rentrer sur le terrain, notamment en oubliant de mettre ses chaussettes, ce qui avait fait grand bruit et suscité moqueries et critiques.
Pourtant, dans une interview accordée au podcast Kampo, l’Ivoirien a nuancé cet épisode : «Ce moment-là, c’est vraiment ce qui a déterminé mon départ de Paris. C’est ça qui acte ? Oui, mentalement, ça m’a montré beaucoup de choses. Les gens disent «il a pas voulu, il n’a pas mis ses chaussettes». Je me suis trompé totalement je me souviens. Ce n’était pas une bouderie parce que j’étais remplaçant ? Non. On sort de la remontada, le coach remet la même équipe. Après ce qui s’est passé il y a quelques jours, on ne peut pas perdre 6-1, on revient et on met la même équipe qui a perdu. On sort d’un fiasco, tu vas jouer à Lorient, tu fais tourner ou tu remets des gens qui sont frais, mentalement déjà.»
Aurier a également expliqué les confusions vécues ce jour-là : «Mais c’est vrai que sur les coups, tous les mecs sur le banc ne vont jamais dire qu’ils sont contents. Moi je ne suis pas content. Mais le fait de ne pas mettre mes chaussettes, je n’ai pas fait ça par rapport au match. Je suis sur le banc, j’ai un pantalon, en dessous j’ai mon short, mon maillot et les chaussettes sont là. Quand on me dit d’aller m’échauffer, je mets mes chaussettes. En plus de ça, j’ai eu une histoire, je dois me tenir à carreau, je ne peux pas me permettre de m’asseoir et bouder»
Ce désordre et ce contexte ont profondément marqué le latéral : «En plus, ce jour-là, le coach m’a fait une phase de malade. Il m’a dit d’aller m’échauffer, finalement il me dit non, je me prépare au final non tu ne rentres pas, je me rassois et 10 minutes après, on me dit d’aller m’échauffer. Je cours, j’ai oublié, je suis parti. C’est plein de petits trucs. Et c’est cet épisode-là qui a fait que je me suis dit ça sert à rien. J’ai fait une erreur, j’étais jeune et je vais toujours être dans ce truc là»