Les confidences de Carlo Ancelotti sur son passage au PSG

Dans un entretien exclusif accordé à L’Équipe, Carlo Ancelotti est revenu sur son expérience au Paris Saint-Germain, où il a passé une année et demie. L’ancien entraîneur italien a évoqué ses relations avec Nasser Al-Khelaïfi, la victoire du club en Ligue des champions, ainsi que la compétitivité du championnat français.

Malgré son départ du club, Ancelotti garde un souvenir positif de son passage à Paris : «On peut rencontrer des problèmes sur le moment, mais j’ai gardé une très bonne relation avec Nasser (Al-Khelaïfi). J’ai été très content que le PSG gagne finalement la Ligue des champions. Il l’a mérité, en pratiquant un football de très haut niveau : techniquement, physiquement, dans l’organisation. Mais vous savez, je garde un très bon souvenir de mon année et demie à Paris. J’en ai récemment parlé avec Marquinhos. J’ai été au début d’une aventure nouvelle.»

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L’Italien a également insisté sur la nécessité de laisser le temps à un entraîneur de construire son projet : «C’est important de laisser du temps à l’entraîneur. Quand tu estimes avoir trouvé la bonne personne, il faut la laisser travailler. C’est rare dans le football. Mais au final, je voulais partir. Le PSG n’a pas voulu me remercier. Nasser voulait même prolonger mon contrat. D’accord, l’attitude du club après une défaite à Nice, en décembre, n’avait pas été bonne. Mais si j’avais voulu rester, j’aurais pu. La Ligue 1 est un championnat qui a besoin de plus de concurrence. Il a besoin que des équipes comme Marseille, Lyon ou Nice grandissent pour offrir plus de compétitivité.»

Enfin, il a conclu en assurant que la Premier League est le championnat le plus dur au monde : «La Premier League est la plus compétitive. Elle profite d’un afflux d’argent des droits télé et peut investir sur les meilleurs joueurs. La Premier League a remplacé la Serie A de la fin des années 1990 et du début des années 2000 lorsqu’elle plaçait deux ou trois clubs en demi-finales de Ligue des champions. À cette époque, ses clubs étaient détenus par des propriétaires. Après 2010, des fonds d’investissement sont arrivés et ça a changé.»