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Les confidences de Zlatan Ibrahimovic sur Leão, Mourinho, Guardiola et le Ballon d’Or

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Présent ce samedi au Festival Sportif de Trente, en Italie, Zlatan Ibrahimovic a une fois de plus attiré les projecteurs sur lui. Le désormais directeur sportif de l’AC Milan a profité de l’événement pour aborder plusieurs sujets, dont les critiques visant Rafael Leão, les différences entre José Mourinho et Pep Guardiola, ainsi que son propre rapport au Ballon d’Or. Fidèle à sa personnalité, Zlatan a livré un discours franc, teinté de confiance et de provocation.

Malgré une saison marquée par des blessures et des performances irrégulières, Rafael Leão reste, selon Ibrahimovic, un joueur d’exception. Utilisé à seulement trois reprises par Massimiliano Allegri, le Portugais n’a inscrit qu’un but cette saison — un rendement loin de son niveau habituel.

Mais pour Zlatan, le talent du numéro 10 milanais ne fait aucun doute : «On parle beaucoup de lui. Si on n’en parlait pas, c’est qu’il ne serait pas l’un des meilleurs. On ne parle que des meilleurs. Quand on a gagné le Scudetto, pour moi, c’est lui qui l’a gagné seul. C’est lui qui a fait la différence. L’équipe s’est construite autour de ce phénomène», a-t-il déclaré au micro du journaliste Gianluca Di Marzio.

Le Suédois a poursuivi en soulignant la pression qui accompagne les grands joueurs : «Rafael Leão a remporté le Scudetto comme un phénomène, tout seul. Nous exigeons beaucoup de lui parce qu’il a cette magie. À chaque fois qu’il échoue, les critiques pleuvent. Mais nous attendons plus de lui, car il est l’un des meilleurs au monde. C’est tout.»

«Mourinho et Guardiola ont changé le football»

Interrogé ensuite sur le monde des entraîneurs, Ibrahimovic a évoqué deux figures qui ont profondément influencé sa carrière : José Mourinho et Pep Guardiola. L’ancien attaquant a côtoyé les deux hommes à des moments très différents de leurs trajectoires — Mourinho à l’Inter Milan et Guardiola à Barcelone.

«Ces deux entraîneurs ont changé le football. J’ai eu la chance de travailler avec eux deux. Ils ont marqué l’histoire et voulaient tous deux de moi dans leurs équipes. Ce sont deux personnes totalement différentes. Guardiola était au début de sa carrière, tandis que Mourinho, c’était avant tout une question de mentalité. Il entre dans votre tête et vous contrôle. Ce sont tous deux des gagnants, mais chacun à sa manière», a analysé Zlatan, avec un respect rare envers ses anciens coachs, malgré ses différends bien connus avec Guardiola.

Zlatan sur le Ballon d’Or : «Très étrange de ne pas l’avoir gagné»

Enfin, impossible pour Ibrahimovic d’échapper à une question sur le Ballon d’Or, le seul grand trophée individuel qui manque à son immense palmarès. Fidèle à son personnage, il a répondu avec philosophie, mais sans cacher une pointe d’amertume.

«J’ai tous mes trophées à la maison, tout ce que j’ai accompli. La publication le jour du Ballon d’Or ? C’est quelque chose qui m’est venu tout seul. J’ai fait cette vidéo il y a quatre mois, je ne suis pas quelqu’un qui passe beaucoup de temps sur les réseaux sociaux.» «Je n’ai aucun regret, c’est juste très étrange de ne pas l’avoir gagnée. Les meilleurs ne gagnent pas toujours. Je n’ai même pas gagné la Ligue des champions, ce n’est un secret pour personne», a-t-il ajouté, dans un mélange de lucidité et de fierté.

Zlatan a également réagi à l’édition 2025 du Ballon d’Or, remportée par Ousmane Dembélé (Paris Saint-Germain), devant Lamine Yamal (FC Barcelone). «Il faut juger le joueur qui a fait la différence d’un point de vue individuel. Et pour moi, ce joueur, c’était Lamine», a-t-il conclu, saluant le talent précoce du jeune prodige espagnol.

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