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Les confidences intimes de Draxler sur son parcours au PSG

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Ancien joueur du Paris Saint-Germain, Julian Draxler évolue aujourd’hui au Qatar. Dans un entretien accordé au Parisien, l’international allemand est revenu sur ses années parisiennes, marquées à la fois par de grands moments sur le terrain et par des difficultés personnelles qui ont précipité son départ.

Arrivé au PSG en janvier 2017, Draxler n’a jamais réellement réussi à s’imposer comme un cadre de l’équipe, malgré son talent. En 2023, après plusieurs saisons passées dans l’ombre, il choisit de rejoindre le championnat qatari.

Un départ qu’il justifie par un mélange de fatigue médiatique et de raisons personnelles. «J’adore Paris, j’ai toujours aimé Paris, ce n’est un secret pour personne ! Mais finalement, on a eu des problèmes avec une tentative de vol juste avant de signer au Qatar. Je réfléchissais, je me disais que c’était trop tôt, et l’incident est arrivé. J’ai regardé ma femme et je lui ai dit : «Je pense qu’il faut qu’on aille au Qatar.» C’est ce petit coup de pouce qui m’a convaincu.», a-t-il déclaré.

Au-delà de cet épisode marquant, l’ancien international allemand évoque la difficulté de vivre normalement dans la capitale française.

«Ce n’était pas toujours facile de se promener dans Paris avec mon petit garçon ; je devais me cacher derrière une casquette. Je ne suis pas Neymar, mais quand on joue au PSG, c’est difficile d’avoir une vie normale. Au Qatar, c’est l’inverse ; on peut regarder les gens dans les yeux. Cette vie est plus normale pour moi, et humainement, ça me fait beaucoup de bien.», a-t-il poursuivi.

Le douloureux épisode du loft

Draxler revient également sur la période sombre qui a marqué ses derniers mois à Paris, lorsqu’il a été écarté avec d’autres joueurs considérés comme indésirables.

«Je ne vais pas mentir : c’était difficile à accepter. Le club a ouvert son loft, et je ne me suis même pas entraîné avec l’équipe première. Le PSG était plus qu’un employeur pour moi. Je suis tombé amoureux du club, de la ville. Être mis à l’écart m’a fait mal . Mais je sais aussi que c’est notre rôle. Le conseil d’administration prend les meilleures décisions pour l’équipe, et je n’étais plus dans leurs plans. Il faut l’accepter, même si c’était très dur. Je n’avais pas l’impression d’être pire que les autres joueurs qui étaient dans leurs plans. Mais c’est aussi une question d’ego. J’ai accepté la décision. Je ne dirai jamais de mal du PSG, mais le loft était difficile.», a-t-il expliqué.

Neymar, Mbappé et la concurrence

L’ancien Parisien souligne que l’arrivée de Neymar et Mbappé en 2017 a radicalement bouleversé sa carrière parisienne : «Ça s’est compliqué avec l’arrivée de Neymar et Mbappé . Ces signatures ont changé beaucoup de choses pour moi. C’était un plaisir de jouer avec eux. Quand Neymar est arrivé… Je n’avais jamais rien vu de tel de ma vie, c’était incroyable ! C’est pour ça que je suis resté si longtemps. Je voulais voir ce niveau, comment Kylian allait évoluer. Être sur le terrain avec des joueurs comme ça, c’est un plaisir, le rêve de tout le monde.», a-t-il révélé.

Un PSG «fou» mais unique

Malgré les difficultés, Draxler garde une admiration sincère pour le PSG, qu’il décrit comme un club hors norme. «Le PSG est un club un peu fou, comme moi. Quand on achète Neymar pour 222 millions d’euros et trois semaines plus tard, Kylian (Mbappé) pour 180 millions d’euros… Il se passe toujours quelque chose dans ce club, il y a des histoires ! On ne s’ennuie jamais au PSG. Je me sentais bien à Paris, j’étais fier de porter le maillot d’un grand club et de dire : je joue au PSG. J’ai adoré notre façon de jouer, on s’est régalé sur le terrain. C’est un club magnifique», a-t-il ajouté.

Le sacre européen… le jour de son mariage

Absent lors du sacre historique du PSG en Ligue des champions, Draxler avoue avoir vécu ce moment particulier avec un mélange de joie et de nostalgie.

«Je suis content qu’ils l’aient fait. C’était un jour spécial, car ils ont gagné le jour de mon mariage à Paris. Je n’ai pas pu regarder le match en entier, mais j’en ai regardé un bout, avec mon téléphone sous la table (rires). J’étais très heureux de les voir fêter ça en ville, mais en même temps, je me suis dit : oh, j’aurais adoré être là pour gagner cette première Ligue des champions.», a-t-il conclu.

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