Véronique Rabiot est sortie du silence. Dans un entretien accordé à L’Équipe, la mère et agente d’Adrien Rabiot a tenu à rassurer sur l’état d’esprit de son fils après les banderoles insultantes déployées lors du Classique PSG-OM (3-1). Si elle assure que ces attaques n’ont eu aucun impact sur ses performances sportives, elle s’est indignée face aux propos visant le père du joueur, décédé il y a six ans.
Lors de la rencontre entre le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille, plusieurs banderoles hostiles ont visé Adrien Rabiot, pourtant parti du PSG depuis 2019.
Véronique Rabiot a toutefois affirmé que son fils n’avait même pas remarqué ces attaques durant le match. «S’ils veulent le déstabiliser sur le terrain, c’est impossible», a-t-elle affirmé
D’après elle, Adrien Rabiot est resté concentré sur son jeu et n’a pas été affecté sur le moment. Ce n’est qu’après la rencontre qu’il a pris connaissance du contenu des messages, notamment ceux concernant son père.
Un choc en découvrant les attaques sur son père
Si Adrien Rabiot a appris à gérer la pression et les critiques, les attaques personnelles ont, cette fois, touché une corde sensible.
Véronique Rabiot a révélé la douleur de son fils en découvrant que son père, décédé en 2019, avait été la cible de ces banderoles. «Il a réagi parce qu’ils ont touché au père. Il ne faut pas !», a-t-elle insisté.
Une référence directe à Michel Rabiot, atteint d’un AVC en 2007 et disparu en 2019. Pour Véronique Rabiot, ces attaques sont totalement déplacées et incompréhensibles.
Un appel à affronter les auteurs en face-à-face
Furieuse contre l’anonymat des supporters qui se cachent derrière ces insultes, Véronique Rabiot a dénoncé l’impunité dont ils bénéficient.
«Le père de mes enfants est décédé depuis six ans, qu’est-ce que cela veut dire ? Adrien est parti du PSG depuis six ans, entre-temps il est allé jouer à la Juventus, qu’est-ce que cela veut dire ?», a-t-elle ajouté.
Elle a également lancé un défi aux auteurs de ces banderoles, les appelant à assumer leurs propos en face d’elle.
«Que les supporters viennent me parler en face-à-face, un par un, qu’ils viennent me le demander qui est le père d’Adrien. Un par un. Et ils ne le feront pas. Parce que, de la même manière qu’il est facile de se cacher derrière son écran, c’est facile de se cacher parmi trois ou quatre mille personnes.», a-t-elle conclu.