Après avoir mis un terme à sa carrière en 2023 avec la Salernitana, Franck Ribéry a choisi de revenir s’installer en Allemagne, pays où il a brillé sous les couleurs du Bayern Munich pendant douze ans. Pourtant, l’ancien international français n’oublie pas ses racines et son attachement profond à la France, comme il l’a confié dans un entretien accordé à L’Équipe.
«En Allemagne, je suis à la maison. J’ai fait douze ans. Mes enfants ont grandi dans ce pays. En Italie, j’ai senti la passion comme j’aime le foot. Où je vais, les gens me reçoivent comme une fierté, avec une reconnaissance supérieure. Mais attention, j’aime la France, mon pays ! Je n’oublie rien de mes étapes, de mes galères de Boulogne au centre de formation de Lille, à 12 ans, dans ma chambre sous la tribune du vieux stade Grimonprez-Jooris, en passant par Alès, Brest, Metz et Marseille. Tout ça m’a construit, m’a forgé et fait celui que je suis devenu», a-t-il déclaré.
Si Ribéry se sent aujourd’hui respecté dans le monde du football, il n’a pas oublié les nombreuses critiques et polémiques qui ont marqué son parcours, de la grève de Knysna à l’affaire Zahia.
«Il y a eu des situations pas faciles. J’ai fait des conneries. Je le sais. Mais qui n’en fait pas ! Il y a eu des injustices, aussi. J’ai surtout été critiqué par des personnes qui ne connaissent pas le foot de l’intérieur. Mais j’ai toujours été respecté par les footballeurs. Eux, ils savent. Ils savent ce que c’est de rester au très haut niveau, de gagner des titres pendant aussi longtemps. J’ai pris des grosses tempêtes mais je suis toujours resté debout. J’ai toujours senti le respect du milieu. J’ai tout donné pour le maillot bleu. (…) C’est pour ça que ça a été dur à vivre, certaines choses», a confié le vice-champion du monde 2006.
