Ces derniers mois, Kylian Mbappé, star du Real Madrid et de l’équipe de France, fait face à une vague de critiques en raison de performances jugées en deçà des attentes. Alors que le joueur est sous pression après des prestations en demi-teinte, tant en club qu’avec les Bleus, plusieurs de ses proches, dont Tiémoué Bakayoko, ancien coéquipier à Monaco, ont pris la parole pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme un acharnement injustifié.
Bakayoko, aujourd’hui milieu de terrain au PAOK Salonique, a exprimé son incompréhension face à la manière dont Mbappé est traité. «Les gens ont la mémoire très courte», a-t-il affirmé dans une interview accordée à L’Equipe.
Pour lui, les critiques à l’encontre de l’attaquant sont démesurées. «Ils devraient se poser sur le canapé et rembobiner un peu plus tout ce qu’il a accompli. Ils se rendraient compte qu’ils sont dans le faux. On ne peut pas remettre en question à ce point Kylian. Il a beaucoup trop fait pour la France, le PSG et Monaco. Je le défends car je trouve que les gens sont durs avec lui», a-t-il ajouté.
Bakayoko, qui connaît bien les qualités de Mbappé, se montre serein quant à son avenir. Loin d’être inquiet, il affirme que son ancien coéquipier retrouvera rapidement son meilleur niveau.
«Comment je pourrais être inquiet ? Tous les joueurs rêveraient déjà d’avoir fait ce qu’il a fait. Il est bon en fait, sinon il n’enchaînerait pas les matchs comme ça», souligne Bakayoko.
Pour lui, Mbappé a prouvé à maintes reprises sa capacité à se remettre en question et à répondre aux attentes.
Se fondant sur l’expérience de Mbappé, Bakayoko assure qu’il est trop tôt pour juger de l’avenir du joueur.
«Je ne vais jamais remettre en question la suite de sa carrière, il est beaucoup trop tôt pour le dire. Il a toujours répondu présent dans des situations encore plus complexes», explique-t-il.
Enfin, Bakayoko invite à la patience et rappelle que Mbappé connaît bien la pression. «Il connaît la pression, il faut rester calme et lui laisser du temps et il fera taire ses détracteurs», conclut-il.