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Les lourdes accusations de Fenerbahce contre José Mourinho

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José Mourinho n’a jamais laissé personne indifférent. Qu’il gagne ou qu’il perde, le Portugais est toujours au centre de l’actualité. En Turquie, son nom fait encore grincer des dents après son éviction de Fenerbahçe, et ce, à cause d’un timing explosif : quelques jours après l’élimination du club turc en Ligue des Champions face à… Benfica, Mourinho est désormais pressenti pour prendre les commandes de l’équipe lisboète.

Éliminé en barrage de C1 par Benfica, Mourinho a vu son aventure à Fenerbahçe prendre fin brutalement. Mais Ali Koç, président du club stambouliote, refuse d’y voir une simple coïncidence. Pour lui, l’ancien coach de l’Inter Milan aurait orchestré un plan en coulisses.

«Mourinho est un homme tellement brillant qu’il a prédit la défaite de Benfica contre Qarabag. Il a même calculé que Lage serait renvoyé. Mário Branco (ex-directeur sportif du Fenerbahçe, désormais DS à Benfica) était là aussi, ils avaient prévu un plan avec lui… Non, ce n’est pas possible», a-t-il lâché au micro de TRT Spor. Des propos explosifs qui jettent une ombre sur le départ du «Special One».

La réponse de Mourinho : «Je ne cherche pas d’excuses»

De retour au Portugal, le technicien n’a pas tardé à répliquer. Fidèle à son style, Mourinho a balayé les accusations d’un revers de main. «À chaque fois que je quittais un club, je tournais la page et je ne répondais pas aux provocations. Je ne cherchais aucune excuse, je ne blâmais personne. Ali Koç a une façon d’agir différente. Il s’est exprimé à maintes reprises, mais il n’a pas expliqué pourquoi le joueur qui nous a éliminés, Kerem Akturkoglu n’a été acheté qu’après nous avoir éliminés», a-t-il expliqué dans des propos relayés par A Bola.

Benfica, un retour qui fait du bruit

Malgré la polémique, Mourinho a confirmé son intérêt pour les Aigles de Lisbonne, son club formateur, où il n’a dirigé que quelques mois en 2000 avant de filer à Porto.

«Je ne voulais pas accepter un club qui ne me convenait pas, simplement parce que je suis un accro au travail. Dans ce cas précis, quand j’ai eu l’idée d’entraîner Benfica, je n’ai pas hésité une seconde. J’étais intéressé, ça me plaisait», a-t-il affirmé. L’éviction de Bruno Lage après la défaite contre Qarabag (3-2) en Ligue des Champions ouvre donc une voie royale au «Special One».

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