Le Real Betis a officiellement présenté Antony comme joueur à part entière, marquant la fin de son prêt de sept mois en provenance de Manchester United. Après des passages remarqués à l’Ajax et à Manchester United, l’ailier brésilien retrouve la ville de Séville, et son attachement au club andalou se lit dans chacune de ses paroles.
«Quelle différence! Séville est plus belle que Manchester. Me voilà enfin. J’ai passé plus de 40 jours à l’hôtel ; c’était très dur, mais tout le monde savait que je voulais retourner au Betis. Maintenant que nous avons plus de temps, nous avons tellement de choses à faire et à accomplir», a confié Antony, visiblement ému.
Le Brésilien a également raconté l’accueil exceptionnel des supporter : «J’ai eu du mal à dormir après avoir vu tant d’affection de la part des supporters du Betis ; il y avait du monde qui m’attendait chez moi à 2 h du matin»
Un transfert compliqué mais désiré
Revenant sur les négociations avec Manchester United, Antony a reconnu : «Ça a été très dur, mais on y est maintenant. J’ai hâte de porter à nouveau le maillot du Betis. Je ne peux que remercier tous ceux qui ont rendu cela possible.»
L’amour plutôt que l’argent
Alors que son avenir semblait incertain, le Brésilien a insisté sur son attachement émotionnel au club : «L’amour est très important pour moi, et tout l’argent ne peut pas l’acheter. J’ai beaucoup d’affection et d’amour ici ; ça a toujours été mon premier choix, et c’est pourquoi j’ai attendu le dernier jour pour retourner au Betis. Maintenant, je suis ici et heureux dans une ville et un club que j’aime.»
Une famille déjà conquise par Séville
Antony a également partagé une anecdote touchante sur sa famille : «C’est la première fois que je vis ça. Ma femme est arrivée à Séville quatre jours avant moi et m’a dit qu’elle ne savait pas si je reviendrais, mais qu’elle resterait. Quand j’enfilerai le maillot, je courrai pour tous les supporters du Betis.»
Ambition et revanche
Confiant, l’ailier brésilien s’est fixé des objectifs clairs : «Nous allons nous concentrer sur de grandes choses. Le Betis est une équipe très imposante et peut rivaliser avec n’importe quelle équipe.»
Enfin, il n’a pas caché la difficulté de son passage à Manchester United : «Seule ma famille sait à quel point c’était difficile d’être là (en larmes). Nous nous entraînions séparément… mais je savais que ce moment incroyable allait arriver. Bien sûr, j’avais peur que ça n’arrive pas, mais j’ai attendu, car j’avais tellement confiance.»
