À la veille de la demi-finale retour de Ligue des champions entre l’Inter Milan et le FC Barcelone, Simone Inzaghi a placé un nom au centre de toutes les préoccupations : Lamine Yamal. Le joyau catalan, déjà décisif à l’aller (3-3), cristallise les craintes de l’entraîneur nerazzurro.

«Il est incroyablement difficile à arrêter. On devrait essayer de l’empêcher de récupérer le ballon, mais dans le football d’aujourd’hui, c’est très difficile. On le double et on lui accorde toute notre attention, mais c’est un joueur extrêmement talentueux. L’équipe lui donne le ballon dans les moments les plus difficiles. Ce qui m’a impressionné chez lui, c’est sa réactivité : dès qu’il reçoit le ballon, il sait quoi faire.», a reconnu Inzaghi en conférence de presse.

View this post on Instagram

A post shared by @lamineyamal

Le technicien italien mise sur l’expérience de ses pistons, Dimarco et Carlos Augusto, pour contrer le phénomène barcelonais.

«On verra demain. Dimarco et Carlos Augusto ont joué ensemble à de nombreuses reprises, donc tout est possible. Il est juste de se concentrer sur Lamine, qui est un grand joueur, mais il faut aussi penser à tous les talents du Barça», a-t-il glissé.

Ce mardi soir à San Siro, la bataille tactique s’annonce aussi brûlante que le talent de Lamine.

Ancienne icône du Real Madrid, Toni Kroos a surpris son monde en rendant un vibrant hommage à un joueur du FC Barcelone. Dans le podcast Einfach mal Lupen, l’Allemand n’a pas tari d’éloges à l’égard de Pedri, qu’il considère comme le meilleur milieu de terrain actuel.

«Pour moi, un joueur comme Pedri est presque plus important que Lamine, Raphinha ou Lewandowski. Ce sont eux qui décident des matchs plus tard, mais même pour atteindre ce niveau, Pedri est actuellement le meilleur à ce poste, à mon avis. Pedri, en général, est un joueur qui manque lorsqu’il ne joue pas, quel que soit l’adversaire. Il ne se contente pas de marquer des buts, il délivre aussi des passes décisives. Il apporte des solutions. J’ai vu ce que Pedri fait cette saison, et rien qu’en Ligue des champions, il bat 52 adversaires par match. En Liga, c’est encore plus extrême : il bat 59 adversaires par match ! Il bat 11 ou 12 défenseurs par match, ce qui est le plus difficile pour un milieu de terrain», a admis l’Allemand.

View this post on Instagram

A post shared by FC Barcelona (@fcbarcelona)

«C’est le meilleur. Et si un joueur comme lui vous manque, vous le remarquerez ! Pedri est l’un des rares milieux de terrain à ce poste à avoir le don de dribbler dans les espaces restreints. Un joueur comme Pedri vous aide à chaque phase du jeu. J’en ai fait l’expérience une fois. Ils nous ont dominés à domicile. À deux reprises, j’ai cru pouvoir le rattraper, car Pedri n’a pas l’air très rapide, mais il dribble partout. Je n’ai même pas réussi à faire faute ! Il n’a pas l’air très rapide, mais il l’est», a ajouté Toni Kroos.

Une déclaration audacieuse, venant d’un homme aux cinq Ligues des champions, qui montre à quel point Pedri a su s’imposer dans l’élite du football mondial. Même les légendes rivales ne peuvent que s’incliner.

Raphinha, l’attaquant brésilien du FC Barcelone, a récemment révélé qu’il aurait pu représenter l’Italie sur la scène internationale. Grâce à son père, détenteur de la nationalité italienne, Raphinha était éligible pour porter le maillot de la Squadra Azzurra. D’ailleurs, l’option de défendre les couleurs de l’Italie a été plus proche qu’on ne le pense, avant qu’il n’opte finalement pour le Brésil.

Dans une interview exclusive accordée à la journaliste Isabela Pagliari, Raphinha a détaillé l’approche de l’équipe italienne pour le convaincre de rejoindre leur camp.

View this post on Instagram

A post shared by FC Barcelona (@fcbarcelona)

«Je devais participer à l’Euro qu’ils ont remporté en 2021. J’étais pratiquement sélectionné. Heureusement, le passeport n’est jamais arrivé. À ce moment-là, les gens de la sélection italienne me contactaient souvent. Jorginho, aussi, m’appelait régulièrement. Le staff italien avait un projet incroyable pour moi, quelque chose qui m’a vraiment attiré. Mais, en même temps, au fond de moi, je gardais ce petit espoir de pouvoir porter le maillot du Brésil», avoue-t-il.

C’est une séquence qui fait scandale en Espagne : Ronaldo Nazario, légende du Real Madrid et actuel président du Real Valladolid, a été aperçu samedi soir, totalement ivre dans les rues de Madrid, au moment même où son club jouait un match crucial contre le Barça.

Absent des tribunes, alors que son équipe sombrait une fois de plus en Liga, le Brésilien a été filmé en train de quitter un restaurant, soutenu par ses gardes du corps et dissimulé sous un drap.

Les images, largement diffusées sur les réseaux sociaux, ont immédiatement provoqué l’indignation des supporters de Valladolid, furieux de voir leur président festoyer pendant que le club accumule les défaites.

View this post on Instagram

A post shared by Ronaldo (@ronaldo)

«C’est ça, son héritage ? Pendant que notre club coule, il parade ivre dans les rues. Chaque jour sans vente du club nous enfonce davantage» ont-ils dénoncé sur X, réclamant une fois de plus la vente du club.

Loin de calmer la tempête, Ronaldo a été aperçu dès le lendemain à la Caja Magica pour assister à une finale de tennis, ce qui a ravivé la colère populaire.

Entre gestion critiquée, désintérêt flagrant et image publique écornée, l’idole d’hier est aujourd’hui devenue persona non grata à Valladolid. Le fossé semble désormais irrémédiable.