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Les touchantes confessions de Luis Figo

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Figure emblématique du football portugais, Luis Figo a retracé les grandes étapes de sa carrière dans une longue interview accordée à la chaîne YouTube Bola Lá. De ses débuts au Sporting CP à ses années dorées au Real Madrid, en passant par les déceptions en sélection, le Ballon d’Or 2000 s’est livré avec sincérité et lucidité.

Un retour au Sporting jamais possible

Premier amour footballistique de Figo, le Sporting reste un club à part. Pourtant, malgré son attachement, l’ex-meneur de jeu n’y a jamais remis les pieds en tant que joueur professionnel.

«En raison des circonstances de la vie, je n’ai jamais eu l’opportunité de revenir au Sporting. C’était impossible, car j’étais au sommet de ma carrière, à cause de ce que cela impliquait, à cause de ce que cela coûtait, à cause de tout. Si vous n’avez pas cette possibilité, cela n’arrivera jamais.», a-t-il déclaré.

Il revient aussi sur son arrivée à l’académie du Sporting : «J’ai choisi le club parce que mon meilleur ami y était. À l’époque, Benfica recrutait des profils plus physiques, et moi, j’étais plus fragile. Le Sporting a été une chance, mais se démarquer dans cette académie, c’était presque un miracle.»

Barcelone, un nouveau monde

Transféré au Barça à 21 ans, Figo évoque une étape charnière : «C’était ma première expérience hors du Portugal, en tant que jeune homme, j’avais 21 ans, mais je pense qu’il est toujours difficile de s’adapter à une nouvelle réalité, à un club d’une autre dimension sur le plan international (…). À l’époque, seuls trois étrangers pouvaient jouer, nous étions cinq dans l’effectif et il était donc plus compliqué d’assumer ce rôle et d’être titulaire. Mais je pense que j’ai pris les choses avec philosophie. Je n’ai même pas débuté le premier match à Barcelone, j’étais sur le banc. C’était une nouvelle expérience pour moi. C’était un nouveau rêve.»

Larmes de l’Euro et unité nationale

L’ex-capitaine portugais n’a pas oublié l’Euro 2000 et le penalty controversé contre l’Angleterre : «Sur le moment, je n’avais pas l’impression que c’était un penalty, mais en réalité, et en regardant les images, c’en était un. Mais c’était un sentiment de colère, d’injustice, une envie de tout détruire. C’est normal, c’est une déception. Et puis on se dit : si ça avait été l’inverse, peut-être qu’ils n’auraient pas sifflé penalty»

Mais c’est l’Euro 2004, à domicile, qui reste gravé dans sa mémoire : «Ce que nous avons vécu au Portugal, cette union nationale autour de la sélection, ce sera impossible à reproduire. C’était unique, même si nous avons perdu.»

L’ère des Galactiques

Membre central du projet des Galactiques lancé par Florentino Pérez, Figo n’en garde que du positif : «C’est un privilège, mais aussi une responsabilité. Nous jouons à une époque et sur un projet avec de nombreux grands joueurs du monde entier. Chacun a son ego et sa personnalité, mais il ne faut pas oublier que nous jouons en équipe et que nous dépendons tous les uns des autres. Nous avons toujours eu une bonne ambiance. Aujourd’hui encore, nous entretenons tous de bonnes relations. C’était fondamental pour nous permettre de remporter des titres»

Une carrière faite de travail et d’humilité

Toujours très humble malgré son palmarès, Figo conclut : «Mon objectif a toujours été de progresser, de devenir plus compétitif et professionnel. Certains jours j’y suis parvenu, d’autres non. Mais j’ai toujours essayé.»

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