Les vérités de Didier Deschamps sur le tirage du Mondial 2026

Ce vendredi matin, le tirage au sort des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 zone Europe a laissé l’équipe de France dans une situation floue. Cette année, les groupes seront déterminés en fonction des performances des quarts de finale de la Ligue des Nations. Une victoire des Bleus face à la Croatie les verrait intégrés dans le groupe D, aux côtés de l’Ukraine, de l’Islande et de l’Azerbaïdjan. En revanche, une défaite les placerait dans le groupe L, où ils affronteraient la République Tchèque, le Monténégro, les Îles Féroé et Gibraltar.

Un format novateur qui n’a pas satisfait Didier Deschamps. Le sélectionneur français a exprimé sa frustration, soulignant le manque de visibilité lié à ce tirage.

Selon lui, ce système rend plus difficile la préparation de l’équipe, notamment en raison de la nécessité de superviser un grand nombre d’adversaires potentiels.

«On a sept adversaires potentiels avec des profils différents. On en sait un peu plus mais on ne sait pas tout encore. C’est compliqué pour beaucoup de monde de comprendre le tirage», a-t-il confié lors de son entretien avec l’AFP.

Le coach des Bleus a également souligné les défis logistiques que cela entraînera pour l’équipe, notamment la surveillance des performances de ces adversaires.

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«Il y a moins de visibilité par rapport à ce qu’il y a eu avant, mais le maître-mot est de s’adapter. On ne va pas jouer le quart de finale de la Ligue des nations pour être soit dans le groupe de cinq ou dans le groupe de quatre», a expliqué Deschamps.

L’incertitude sur les groupes potentiels signifie qu’une analyse approfondie des futurs adversaires sera plus difficile, nécessitant des ressources considérables pour surveiller ces équipes.

«Cela aura une incidence, mais ce qui est plus problématique, c’est la supervision de ces équipes puisqu’il faudra beaucoup de monde pour voir nos adversaires potentiels», a-t-il ajouté.

Bien que cette nouvelle méthode soit une première, Deschamps a insisté sur le fait que ce tirage, bien que déterminant dans une certaine mesure, n’est pas entièrement décisif. «C’est la particularité de ce tirage qui n’est pas complètement décisif», a-t-il conclu.