Lewis Hamilton, fraîchement arrivé chez Ferrari, nourrit une ambition particulière : voir un Grand Prix de Formule 1 organisé en Afrique. Alors que le calendrier de la F1 s’est récemment enrichi de nouvelles destinations comme Las Vegas et Miami, le Britannique estime qu’il est temps de donner une place au continent africain.
«Nous ne pouvons pas ajouter des courses dans d’autres endroits et continuer à ignorer l’Afrique, dont le reste du monde ne fait que s’emparer. Personne ne donne rien à l’Afrique. Je pense que l’organisation d’un Grand Prix dans cette région permettra de mettre en évidence la qualité de l’endroit et d’attirer le tourisme», a déclaré Hamilton, en insistant sur l’importance de corriger cette absence.
L’idée d’une course en Afrique du Sud a notamment été évoquée, mais l’enthousiasme du pilote a été rapidement freiné par Red Bull.
Helmut Marko, conseiller de l’équipe autrichienne, a exprimé ses réserves sur l’ajout de nouvelles courses, pointant la charge de travail déjà lourde pour les équipes et les mécaniciens.
«Intégrer de nouvelles courses au calendrier ? Je pense que l’on est à la limite et je ne fais plus partie que de la direction générale. Il faut se pencher sur la mécanique, comme lors du Grand Prix de Las Vegas. Cette course s’est déroulée tard dans la soirée, après 14 à 16 heures de mécanique et de vol, et il a fallu continuer au même rythme. […] Mais si vous voulez mon avis, plus [de courses] n’est pas une bonne chose, même si vous considérez la charge de travail», a-t-il déclaré, en rappelant les difficultés logistiques rencontrées lors du Grand Prix de Las Vegas.
