La génération 1987 du football français avait de quoi faire rêver : Jérémy Ménez, Hatem Ben Arfa, Samir Nasri… autant de talents promis à un avenir radieux. Pourtant, sur le plan européen, un seul joueur a su confirmer tout son potentiel de manière durable : Karim Benzema. Sacré Ballon d’Or en 2022 et quintuple vainqueur de la Ligue des Champions avec le Real Madrid, l’attaquant tricolore affiche l’un des plus beaux palmarès du football français.
Dans un entretien accordé à Canal+, Jérémy Ménez revient sur ce qui, selon lui, a permis à son ancien coéquipier de s’imposer au sommet du football mondial, là où d’autres de la même génération ont connu des trajectoires plus irrégulières.
«Il en a voulu plus que nous, il travaillait beaucoup plus que nous aussi. A un moment donné, il n’y a pas de secret. Moi je sais que ma limite c’était de moins travailler que les autres, et mon poste à un moment donné a pu poser problème aussi. Karim c’était un bosseur, et il a toujours donné plus que nous», confie Ménez.
L’attaquant du PSG revient même sur une anecdote qui illustre à quel point Benzema était investi, même en dehors des terrains.
«Pour anecdote, je suis déjà parti en vacances avec lui, on sortait le soir et on rentrait à pas d’heure, vers 5 ou 6h du matin. Moi je dormais, et lui à 10 ou 11H il était déjà en salle de muscu en train de faire des exercices. C’est réel», raconte Ménez, visiblement impressionné par cette discipline inébranlable.
