L’international brésilien Fabinho a accordé une longue interview au Guardian ce samedi, évoquant des sujets aussi personnels que professionnels. Parmi eux, la disparition tragique de Diogo Jota, ancien coéquipier à Liverpool, décédé à seulement 28 ans dans un accident de la route.
«C’était très difficile à accepter, car il avait une routine et une vie identiques à la mienne. Quand cela arrive, on se retrouve dans cette situation. Nous avons vécu ensemble un temps. Nous nous sommes battus pour réaliser nos rêves. Professionnels, mais aussi personnels. Nous avions beaucoup en commun, et puis on y pense. On ne peut pas revenir en arrière. On se dit que la vie n’est qu’un souffle», confie Fabinho, qui a tenu à assister aux funérailles.
Le Brésilien souligne que cette perte a changé sa vision des choses : «Que cela vous plaise ou non, on commence à apprécier les détails de la vie. Je suis quelqu’un qui essaie de profiter au maximum de la vie que j’ai avec ma famille. Je suis très reconnaissant envers Dieu, mais quand une telle chose arrive, on commence à apprécier encore plus ce qui compte vraiment», a-t-il ajouté.
Fabinho et Jota ont partagé le vestiaire des Reds entre 2020 et 2023, disputant ensemble 98 rencontres officielles. Arrivé en 2018 en provenance de Monaco pour environ 45 millions d’euros, le milieu de terrain a quitté Liverpool à l’été 2023 pour Al-Ittihad Jeddah, en Arabie saoudite, pour près de 50 millions d’euros.
«Je ne voulais pas quitter Liverpool»
Sur ce départ, l’ancien Monégasque a tenu à clarifier : «Je ne voulais pas quitter Liverpool pour un autre club en Europe. Je pensais que c’était le meilleur endroit au monde pour continuer à progresser. Mais notre dernière saison a été très épuisante et nous n’avons pas atteint la Ligue des Champions.»
Il raconte également l’épisode qui a scellé son avenir : «Al-Ittihad a fait une offre et les dirigeants de Liverpool ont dit que c’était une excellente solution pour le club et pour moi. J’attendais la réaction du staff technique… puis Klopp m’a appelé. Il m’a dit que si un joueur voulait partir, il ne le retiendrait pas.»