Man City : Pep Guardiola plaisante sur les requins

En marge du huitième de finale de la Coupe du Monde des Clubs face à Al-Hilal, l’entraîneur de Manchester City, Pep Guardiola, a livré une description étonnamment décontractée de la vie de son groupe aux États-Unis. Entre séances d’entraînement rigoureuses et moments de détente, l’ambiance ressemble parfois à une colonie de vacances.

«De bonnes séances d’entraînement, et après : piscine, discussion, plage. Je leur dis : ‘Attention aux requins ! Soyez vigilants !’ Et moi je joue au golf. Parfois, quand j’ai le temps, on fait des barbecues, on boit du bon vin, la plupart des joueurs sont venus en famille. L’énergie est présente à l’entraînement et pendant le match. Le reste, ils sont libres, ils font ce qu’ils veulent. Ils veulent aller à Miami ? Qu’ils y aillent ! C’est comme ils veulent ! C’est ce que j’ai décidé… Il faut essayer de profiter ! Le meilleur du travail vient de la joie, du plaisir, sinon il ne vient jamais de soi-même», a raconté le coach espagnol.

Toutefois, malgré cette atmosphère détendue, Guardiola reste conscient des défis physiques que ce calendrier imposant représente pour ses joueurs.

View this post on Instagram

A post shared by Manchester City (@mancity)

«J’essaie de ne pas y penser sinon je serais très anxieux. Nous sommes vraiment contents de nous être qualifiés pour les 8es. (…) Les conséquences ? On verra match après match, mois après mois. Et peut-être qu’en novembre, décembre, janvier… Ce sera un désastre, l’équipe sera épuisée et la Coupe du monde des Clubs aura détruit le groupe. Je ne sais pas, c’est la première fois de notre vie que ça arrive. Ce n’est pas une situation idéale pour un manager», a-t-il prévenu, évoquant la surcharge de matchs qui pourrait affecter la saison 2025-2026.

«Aimerais-je avoir deux mois pour préparer la saison prochaine ? Oui. Aimerais-je être frais pour la saison prochaine ? Oui. Mais c’est comme ça», a-t-il conclu.