L’arbitrage fait l’objet de vives discussions en Espagne, notamment après plusieurs décisions controversées impliquant le Real Madrid. L’expulsion de Jude Bellingham contre Osasuna et la victoire polémique du Barça ont ravivé les tensions, tandis que l’approche du barrage retour de Ligue des Champions contre Manchester City se rapproche. Conscient du contexte, Pep Guardiola a pris la parole pour tenter de calmer les esprits.
Guardiola calme le jeu
Face aux accusations de partialité envers l’arbitrage, notamment de la part du Real Madrid, Guardiola a cherché à relativiser les choses en conférence de presse.
«Je ne pense pas que cela affecte ou mette la pression sur les arbitres. Ils veulent bien faire, tout le monde peut le voir. Mais parfois, ils font des erreurs et d’autres fois non», a déclaré l’entraîneur de Manchester City.
Il a insisté sur l’importance de se concentrer sur le jeu et a rappelé que les joueurs doivent éviter de se perdre dans des polémiques inutiles.
«J’essaierai de les empêcher d’aller vers les arbitres. Dans certaines situations, je ne sais même pas qui est l’arbitre !», a-t-il ajouté, avec une touche d’humour.
Une pique sur l’expulsion de Bellingham
Toujours avec une pointe d’ironie, Guardiola est revenu sur le carton rouge reçu par Jude Bellingham, exclu après avoir insulté l’arbitre contre Osasuna.
L’entraîneur catalan a ironisé sur les subtilités linguistiques qui peuvent peser dans l’interprétation des insultes.
«Je n’ai jamais réussi à comprendre la différence entre ‘va te faire foutre (fu.. off)’ et ‘va te faire foutre (fu.. you)’. Il y a des insultes depuis que le football existe. Le problème, ce n’est pas la traduction mais l’interprétation.», a-t-il affirmé.
Soutien à l’arbitre
Guardiola a aussi pris la défense de l’arbitre José Luis Munuera Montero, mis sous pression après son arbitrage lors de la rencontre Osasuna-Real Madrid.
«J’ai vu qu’ils enquêtaient sur Munera (l’arbitre de Osasuna-Real Madrid). Laissez-le tranquille». a-t-il conclu, appelant au calme face à la situation.