Manchester City : les confessions de Danilo sur Pep Guardiola

Dans une interview accordée au Guardian, Danilo, l’ancien joueur du Real Madrid et de Manchester City, aujourd’hui à Flamengo, a parlé de l’impact profond de Pep Guardiola sur sa carrière. Le Brésilien, qui a porté les couleurs de City pendant deux saisons, a souligné l’approche unique de l’entraîneur catalan.

«Guardiola éduque ses joueurs. C’est la partie la plus importante de son travail. Il fait en sorte que tous les joueurs pensent au football de la même manière : le temps, l’espace, le mouvement, la possession, la gestion du ballon», a expliqué Danilo.

Le Brésilien, qui a joué deux saisons sous la direction de l’entraîneur catalan, souligne que Guardiola lui a appris à voir le jeu sous un angle totalement nouveau.

«Il vous fait comprendre les espaces sur le terrain comme aucun autre entraîneur et il vit le jeu avec des émotions comme aucun autre», a-t-il ajouté.

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Danilo reconnaît également l’énorme impact que Guardiola a eu sur son développement personnel.

«Guardiola m’a inculqué une bonne dose de respect, mais dans le bon sens du terme. C’était comme être à l’université. Ce que j’ai vécu avec lui m’a permis d’élever mon niveau et de le maintenir encore aujourd’hui. Ce n’est pas que j’étais idiot avant d’arriver à Manchester City, mais j’ai réalisé que je jouais complètement mal au football. Si je l’avais connu avant, cela m’aurait beaucoup simplifié la vie. Je suis très heureux d’avoir pu jouer avec lui et d’avoir appris de lui», a-t-il avoué.

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Son passage à l’Etihad Stadium a été marqué par deux titres de Premier League et 60 apparitions, mais Danilo ne se voit pas continuer sa carrière jusqu’à 40 ans comme d’autres joueurs.

Il préfère tracer son propre chemin et ne pas se conformer aux attentes générales.

«Je ne suis pas le courant, je ne suis pas le troupeau, pour ainsi dire. Je n’ai pas à penser comme tout le monde, je ne suis pas obligé de vivre comme tout le monde. Je n’ai pas à m’habiller comme tout le monde, je n’ai pas à parler des mêmes choses que tout le monde», a-t-il conclu.