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Manchester United : deux anciens entraîneurs anglais fracassent Ruben Amorim

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Ruben Amorim peut souffler. Samedi après-midi, Manchester United s’est imposé dans la douleur contre Burnley (3-2), grâce à un penalty transformé par Bruno Fernandes dans le temps additionnel, lors de la 3ᵉ journée de Premier League. Une victoire salvatrice, la première de la saison 2025/2026 pour les Red Devils, mais qui ne suffit pas à éteindre les critiques visant le coach portugais. Sur Sky Sports, deux anciens entraîneurs anglais, Alan Pardew et Tim Sherwood, ont dressé un constat sévère.

Pardew : «Brillant en conférence, mais il s’est égaré»

Alan Pardew a salué les qualités de communication d’Amorim, tout en pointant ses limites dans la gestion des matchs : «Je dois dire que c’est un expert en conférences de presse. S’il doit communiquer, il sait comment le faire. Il est brillant, avec ses manières et tout. Mais lors du match contre Grimsby, il s’est fait prendre en défaut. Il y a des moments, en tant qu’entraîneur, où l’on se retrouve pris au dépourvu par les projecteurs et où l’on perd la tête. Et c’est ce qui lui est arrivé ce soir-là [mercredi]. Il a dit beaucoup de choses insensées et s’est mis une pression énorme. Il a essayé de rectifier le tir aujourd’hui, en parlant de l’émotion, mais soyons honnêtes. Ce n’était pas son soir», a lâché l’ancien manager de Newcastle et Crystal Palace.

Sherwood : «J’aime l’homme, pas son équipe»

Tim Sherwood, lui, a été encore plus tranchant : «De l’extérieur, on l’aime. Je l’aime. J’aime sa personnalité et son charisme, mais je n’aime pas son équipe, ce qui est le plus important. Et je suis sûr que les supporters de Manchester United ne l’aiment pas. Les dirigeants et les propriétaires du club non plus. Je l’ai fait à maintes reprises, et aujourd’hui, de l’extérieur, je dis : « Qu’est-ce que tu racontes ? Tais-toi ! ». On dirait que la tâche est trop lourde pour lui. L’autre soir, avec ce tableau tactique, c’était embarrassant. Il perd 0-2 contre une équipe de Ligue 2. On se fait éliminer, ne vous souciez pas de la tactique. Ce n’est pas une question de tactique. C’est une question de passion et d’envie. On ne trouvera pas de cœur dans ce tableau. Il avait besoin d’aide. C’est trop pour lui»

Une victoire qui ne dissipe pas la crise

Cette sortie médiatique intervient dans un contexte explosif. United avait mal débuté la saison avec une défaite inaugurale contre Arsenal (0-1), un nul à Fulham (1-1) et surtout une élimination humiliante en Coupe de la Ligue face à Grimsby Town, pensionnaire de quatrième division. Amorim avait alors publiquement fustigé ses joueurs, accentuant la crise interne.

Le succès contre Burnley était donc vu comme décisif pour son avenir immédiat. Selon la presse anglaise, en cas de contre-performance, la direction de Manchester United aurait pu se séparer dès ce week-end de son entraîneur portugais.

Pour l’instant, Amorim sauve sa place, mais les doutes demeurent : à Old Trafford, seule la régularité dans les résultats permettra de calmer les critiques et convaincre un public de plus en plus impatient.

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