Pour son quatrième match officiel de la saison, Ruben Amorim a retrouvé le sourire à la tête de Manchester United. Les Red Devils se sont imposés 3-2 face à Burnley ce samedi à Old Trafford, un succès scellé par un penalty de Bruno Fernandes à la 90ᵉ minute.
«J’étais frustré comme tout supporter»
Malgré la victoire, l’entraîneur portugais a reconnu que son équipe aurait pu conclure le match plus tôt : «J’étais frustré comme tout supporter de Manchester United. Nous avons eu des occasions de marquer plus de buts, de nous créer encore plus de situations, mais nous en avons gâché trop. Aujourd’hui, le jeu était juste, nous étions la meilleure équipe.»
Amorim a également avoué ne pas avoir regardé le penalty : «Je n’ai pas vu le penalty. J’aime voir la réaction des supporters. Ce qui arrivera arrivera. À ce moment-là, je pensais qu’il serait juste pour nous de gagner et, honnêtement, je ne pensais pas que Bruno raterait son tir pour la deuxième fois consécutive. C’est notre capitaine et il a la confiance totale de l’équipe et des tribunes. Ai-je pensé à mon avenir ? Non, je pensais juste que Bruno ne raterait pas son tir»
Rappelons que Bruno Fernandes avait manqué un penalty lors du match nul contre Fulham (1-1) quelques semaines auparavant.
Analyse du match
Amorim a poursuivi son analyse, soulignant les nombreuses occasions manquées : «Si l’on regarde la première mi-temps, on aurait dû conclure le match. On a eu tellement d’occasions franches qu’on aurait pu tout contrôler. Mais ensuite, il a suffi d’une touche, d’un coup de pied arrêté, et on a compliqué ce qu’on contrôlait. C’est ce qui m’a fait hocher la tête sur le banc. On n’a pas toujours bien joué, c’est vrai, mais l’effort de chacun était évident. Chaque joueur était investi dans la victoire, et c’est crucial pour une équipe comme Manchester United, qui doit faire preuve de cet état d’esprit à chaque match.»
Pression et réalité à Manchester United
En conférence avec DAZN Portugal, Ruben Amorim a évoqué la pression liée à son poste dans un club historique : «[Réalité] Je pense que c’est plus facile ici. On a beaucoup de soutien, quoi qu’il arrive. Dans un grand club comme Manchester United, on peut vivre notre quotidien. C’est complètement différent. C’est comme des montagnes russes, mais il y a beaucoup de visibilité, c’est vu partout dans le monde, il y a beaucoup de pression, il faut toujours gagner. Ça ne change pas avec notre classement de la saison dernière ; c’est toujours Manchester United… Et je vois aussi qu’au Portugal, ils calculent les matchs, les élections de clubs, etc.»
Il a également commenté l’actualité du football portugais et les élections à Benfica : «Il faut rester calme, car ce n’est pas fini et on ne sait pas de quoi demain sera fait, et je pourrais rester ici. Je ne sais pas.»
Objectif derby
Interrogé sur sa présence pour le derby contre Manchester City dans deux semaines, Amorim a été clair : «C’est l’idée. Je serai seulement l’entraîneur de United, sinon je partirai en vacances. Il n’y a pas d’autre option.»
