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Manchester United : Simon Jordan détruit Ruben Amorim

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Rien ne va plus pour Ruben Amorim. L’entraîneur portugais de Manchester United, arrivé en novembre 2024 en provenance du Sporting contre environ 11 millions d’euros, traverse une période de critiques de plus en plus acerbes en Angleterre. Ce mardi, c’est Simon Jordan, ancien propriétaire de Crystal Palace et désormais voix influente de la radio talkSPORT, qui a porté l’attaque la plus frontale contre le coach des Red Devils.

Jordan a dénoncé l’indulgence dont bénéficierait Amorim malgré les résultats catastrophiques de United : «Manchester United est loin d’être un produit fini. Personne ne comprend pourquoi Ruben Amorim semble bénéficier d’une dispense qu’aucun autre entraîneur du monde du football ne reçoit. C’est-à-dire : allez, empirez les choses, et continuez à empirer encore, en dépensant des sommes astronomiques pour empirer les choses. Ensuite, expliquez à tout le monde pourquoi vous empirez les choses, et qu’au final, vous ne fuirez pas vos responsabilités, et le public vous applaudira», a-t-il commencé par déclarer.

L’ancien dirigeant a ironisé sur ce qu’il considère comme une situation absurde : «C’est une formule fantastique. Tous les managers du monde voudront s’imprégner de cette alchimie, car cela signifie qu’ils doivent simplement être présents et payés pour ne rien faire. On dit que les conneries obscurcissent l’esprit… Mais je ne pense pas qu’il le fasse. On le regarde et on se dit que les supporters de Manchester United ont été tellement réduits à l’insignifiance qu’ils continueront à accepter une bonne première mi-temps, un week-end sur deux», a-t-il poursuivi.

Amorim, incapable de redresser le navire ?

Pour Simon Jordan, l’excuse d’un club «ingérable» ne tient pas : «La réalité, c’est que ce n’est pas un paquebot. Ce sera peut-être un club difficile à gérer, mais ce n’est pas un paquebot ; il est possible de renverser la situation. Après dix ou onze mois, il faut regarder la réalité en face, être sensible et pragmatique. Chacun a ses convictions, et nous avons tous nos principes, mais il faut gagner des matchs. Si on ne peut pas gagner d’une manière, on gagne d’une autre, jusqu’à ce qu’on puisse jouer comme on le souhaite», a-t-il conclu.

«Manchester United dépense comme des marins ivres»

Au-delà d’Amorim, Jordan a aussi visé la direction mancunienne, accusée d’une gestion financière irrationnelle : «Je suis sûr que ce sera leur plus grande préoccupation. De toute façon, ils dépensent comme des ivrognes. Apparemment, à la même époque l’année dernière, ils n’avaient pas d’argent du tout, ce qui est totalement absurde, car nous savions tous qu’ils en avaient. Cela aurait dû être communiqué à la bourse lors de cette annonce», a-t-il dit étrangement.

Selon la presse britannique, United envisagerait d’attendre le 1er novembre pour limoger Amorim, afin de réduire l’indemnité de licenciement. Un calcul qui, selon Jordan, résume l’état d’esprit du club.

«S’il est vrai qu’il a démissionné, ce n’est pas bon. Si c’est vrai, s’il y a ne serait-ce qu’une allusion à cela, alors il faut accepter l’évidence. Il va échouer», a conclu l’homme d’affaires anglais, faisant référence au barreur portugais de 40 ans.

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