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Manchester United : un entraîneur anglais enterre Ruben Amorim

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Le début de saison de Manchester United est un véritable cauchemar. Après une nouvelle défaite (3-1) à Brentford, les Red Devils enchaînent les désillusions, et leur entraîneur Ruben Amorim se retrouve sous le feu des critiques. Ce lundi, c’est Tim Sherwood, ancien joueur et entraîneur de Tottenham, qui est monté au créneau sur Sky Sports.

«On dirait qu’ils imitent à nouveau cette saison. Soudain, se retrouver dans la course au titre… ça n’arrivera pas, mais il faut voir une amélioration progressive», a commenté Sherwood.

L’ancien technicien anglais estime que la pression devrait s’accentuer sur Amorim : «Quand on me demandait s’il était sous pression, je répondais toujours non. Maintenant, j’ai l’impression qu’il devrait l’être, mais je ne pense pas qu’il le soit. Je pense qu’ils vont lui donner cette saison, vraiment. Il est à ce poste depuis un an, mais on ne voit aucune amélioration. Il n’arrête pas de parler de la défense à trois, on a parlé de différentes recrues dans le staff… Il a eu suffisamment de fenêtres de transfert pour recruter des joueurs, même s’il n’a peut-être pas signé ceux qu’il voulait. Combien de fenêtres de transfert allons-nous encore lui donner, et quand verrons-nous une amélioration, même progressive ? On ne voit rien», a-t-il poursuivi.

«Un bluffeur qui parle bien»

Sherwood ne s’est pas arrêté là. Il a critiqué l’écart entre l’image publique d’Amorim et ses performances sur le terrain : «On le voit bomber le torse en conférence de presse, mais sur le banc, il baisse la tête. Lors du déplacement à Grimsby Town, qui s’est soldé par une élimination aux tirs au but au deuxième tour de la Coupe de la Ligue, il s’est presque caché. Pourtant, devant la presse, il se montre brillant et sait parler avec brio. On pourrait dire qu’il a probablement bluffé pour obtenir son poste à Manchester United, car sur le terrain, on ne voit rien. Il a certes bien réussi au Portugal, mais ce championnat reste bien inférieur à la Premier League», a-t-il ajouté.

L’ancien entraîneur souligne également les limites du parcours portugais d’Amorim : «Beaucoup d’entraîneurs réussissent bien au Portugal, mais c’est un championnat inférieur à la Premier League. Là-bas, on peut constituer des équipes sur mesure, jouer trois ou quatre matchs très disputés, et expérimenter le reste du temps. Ce n’est pas possible en Premier League. Depuis qu’il est dans ce club, ils ont engrangé 34 points en 33 matchs. Ce n’est pas suffisant. C’est un record de relégation.», a-t-il conclu.

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