Oscar Lopez, ancien coéquipier de Lionel Messi et entraîneur des jeunes du FC Barcelone, s’est exprimé ce dimanche sur RMC Sport à propos de Lamine Yamal, nouvelle pépite du Barça. Tout en reconnaissant des similitudes troublantes entre le jeune ailier et la légende argentine, Lopez a tempéré les ardeurs de ceux qui voient déjà Yamal comme un futur Ballon d’Or.

«Ils se ressemblent tous les deux. Un talent inné, une technique spectaculaire, une personnalité introvertie… Ce sont de bons coéquipiers, fidèles et travailleurs», a-t-il décrit. Mais il a insisté : «Il est un peu prématuré de désigner Lamine comme vainqueur du Ballon d’Or.»

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Lopez reste admiratif de Messi, qu’il considère comme «incomparable». «Évidemment, je pense que Messi est incomparable. C’était mon coéquipier à nos débuts en équipe première et ce qu’il a accompli était extraordinaire. Lamine a toute sa carrière devant lui pour progresser, mais il est vrai qu’à son âge, il a déjà plus de titres que Messi au même âge», a-t-il ajouté.

Il a aussi pointé une différence essentielle entre les deux : «Ils aiment tous les deux jouer à droite et jouer dans l’axe, mais Messi avait une qualité que Lamine n’a pas encore : la capacité de comprendre les besoins de l’équipe, de les interpréter et de les combler. Lamine a souvent cette capacité d’interprétation, mais il est parfois difficile de les combler.»

L’Olympique de Marseille a validé son billet pour la Ligue des Champions en s’imposant (1-3) au Havre, au terme d’une soirée tendue marquée par des incidents en tribunes et une interruption de match. Un soulagement immense pour le club phocéen, qui atteint un objectif majeur dans une saison mouvementée.

En zone mixte, Medhi Benatia n’a pas caché son émotion : «Je ne suis pas heureux, je suis juste soulagé, c’est malheureux, mais c’est comme ça. Cela a été un peu le challenge d’une vie, j’ai fait ma carrière, Pablo a fait la sienne, mais dans ce club, tu vis les choses différemment, il n’y a pas un jour où tu es tranquille. Même quand tu gagnes, il y a quelqu’un qui fait en sorte que tu ne dormes pas tranquille et c’est pesant, mais je vais continuer à le combattre», a-t-il d’abord lâché.

Le directeur du football de l’OM a aussi salué l’engagement du président et l’état d’esprit des joueurs : «Il faut remercier le président pour son travail quotidien, je suis un peu gêné qu’il ne puisse pas exprimer son sentiment, et je trouve ça un peu injuste, mais on a eu une saison difficile à tous les niveaux. Je suis content pour les joueurs, on a un groupe de mecs en or, même si on a perdu des matchs qu’on ne devait pas perdre. La mentalité est différente de l’année dernière, il y a des matchs dans lesquels on est passé à côté, il faut gommer ça, mais on va travailler dessus»

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Mais la saison n’est pas terminée. Benatia vise désormais la deuxième place du classement, un objectif «très important pour nous» avant la réception de Rennes au Vélodrome.

«Ce n’est pas fini, c’est ce qu’on a dit aux joueurs. Cela va nous permettre d’avoir un peu de stabilité, de tranquillité et de travailler plus sereinement. Il y a un an jour pur jour, on était dans une situation bien compliquée, tout le monde a souffert, c’est une récompense pour les supporters. Si on a trouvé à chaque fois la ressource pour sortir de la difficulté, c’est aussi grâce à eux»

L’OM espère ainsi clôturer son exercice 2024-2025 sur une note encore plus positive, avec le soutien indéfectible de son public.

Invité ce dimanche par la chaîne ESPN Brésil, l’ancien attaquant légendaire du FC Barcelone, Romário, n’a pas tari d’éloges envers certains des talents actuels du club catalan. Celui qui a brillé au Camp Nou entre 1993 et 1995 a salué la montée en puissance de Lamine Yamal, tout en encensant Raphinha et Lewandowski.

«Je vois Yamal aujourd’hui comme l’un des grands noms du football mondial. Malgré son âge, c’est un ‘gamin’ – au bon sens du terme – qui possède une expérience bien loin de celle de ses 17 ans. Je ne sais pas si vous êtes d’accord avec moi… Il réalise des actions que font des joueurs beaucoup plus âgés. Il marque des buts avec aisance, comme s’il avait 24 ou 25 ans», a lancé l’ancien Ballon d’Or, admiratif du jeune prodige de 17 ans.

Mais Romário ne s’arrête pas là. Il cite deux autres piliers du Barça : «Outre Yamal, Barcelone a deux joueurs redoutables. Excusez-moi l’expression, mais Raphinha et Lewandowski sont des joueurs de merde… dans le bon sens ! Ce sont des gars capables de faire basculer un Clásico à eux seuls.», a-t-il poursuivi.

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Comparant son époque à celle d’aujourd’hui, l’icône brésilienne n’a pas manqué de souligner l’évolution du jeu.

«À Barcelone, en 1993/94, nous avions Stoichkov, Laudrup, Guardiola, Koeman, Bachero, Begiristain… C’était aussi une équipe très forte, mais je crois qu’aujourd’hui, l’équipe est plus rapide, plus technique et encore plus jeune. Je me souviens qu’à mon arrivée, on m’a demandé combien de buts j’allais marquer cette saison. J’ai dit 30. Certains ne m’ont pas cru, et j’ai fini par en marquer 30. Si j’arrivais maintenant, avec cette équipe, j’en marquerais 40, 50. C’est sûr», a-t-il conclu.

Présent ce dimanche sur les antennes de TNT Sports, Paul Scholes n’a pas mâché ses mots au moment d’évoquer la gestion sportive de Manchester United sous Ruben Amorim. L’ancien milieu de terrain emblématique des Red Devils s’est montré particulièrement agacé par le choix assumé – selon lui – de privilégier la Ligue Europa au détriment de la Premier League.

«Manchester United devrait pouvoir disputer deux ou trois compétitions simultanément sans rien sacrifier, et ils ont clairement sacrifié le championnat. Je n’aime pas ça et je ne suis pas d’accord avec ça, et je crois qu’il doit y avoir un certain niveau dans une équipe de Premier League», a-t-il d’abord déclaré.

Pour Scholes, ce choix est non seulement discutable mais aussi contraire à l’ADN du club. Il déplore une forme de résignation : «C’est presque comme s’ils abordaient les matchs de Premier League en acceptant de ne pas gagner, ce qui est fou. Je pense que cette acceptation vient de tout le monde, même du manager, même s’il ne l’admet pas.», a-t-il poursuivi.

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L’ancien international anglais pointe également du doigt une perte d’exigence, aussi bien dans les choix tactiques que dans la mentalité générale du club.

«Il ne choisit pas les équipes pour gagner des matchs de championnat. Je pense que même les supporters se disent : ‘Finissons-en avec ces matchs de championnat, car le championnat est un désastre’. Ils se disent probablement : ‘Faites jouer qui vous voulez, on s’en fiche.’», a-t-il ajouté.