Le procureur Mauro Tereszko, en charge de l’affaire de violence de genre déposée par Wanda Nara contre Mauro Icardi, a révélé des détails importants sur l’évolution de l’enquête dans une interview accordée au programme Mañanísima. Il a expliqué que tout a débuté le 13 novembre dernier avec la plainte déposée par Wanda Nara, suite à un incident survenu au Château Libertador.
Le procureur a expliqué que le 26 décembre, Wanda Nara avait déposé une plainte auprès du Bureau de la violence domestique de la Cour suprême de justice de la Nation, où elle avait dénoncé des actes de violence sexiste de la part de Mauro Icardi.
Cette plainte a été ratifiée le 6 janvier au parquet, après quoi le juge a été sollicité pour intervenir et prendre des mesures pour mettre fin aux troubles et au harcèlement.
Dans sa plainte, Nara a déclaré qu’elle était constamment menacée par Icardi. Elle a indiqué qu’il possédait des images et des vidéos intimes de leur relation et qu’il l’intimidait en menaçant de publier ces contenus sur les réseaux sociaux, provoquant des critiques publiques.
La remise du téléphone et la question du code d’accès
Mauro Icardi s’est effectivement présenté au parquet le 13 janvier, où il a été informé des mesures restrictives qui lui étaient imposées.
Lors de cette rencontre, il a remis son téléphone portable pour qu’il soit examiné. Toutefois, une question importante demeure : pourquoi Icardi n’a-t-il pas fourni le code d’accès de son appareil ?
Le procureur Tereszko a expliqué «que, bien que le téléphone ait été remis en coopération avec l’enquête, Icardi a choisi de ne pas divulguer le code d’accès, préférant attendre la décision du juge.»
Il a précisé «que cette décision était liée au fait que la défense d’Icardi avait fait appel de la décision prise par le tribunal.»
En conséquence, le téléphone a été saisi et conservé dans le coffre-fort du procureur en attendant la résolution de l’affaire.
Mesures de protection et soutien à la victime
Le procureur a souligné que le parquet a pris des mesures pour protéger Wanda Nara et poursuivre l’enquête en s’appuyant sur les témoignages recueillis.
«L’accusation soutient les intérêts de la victime», a insisté Tereszko, soulignant que les menaces subies par Nara étaient au cœur des préoccupations des autorités.
