Mbappé, la poule aux œufs d’or du Real Madrid

Depuis le départ de Luka Modric, le célèbre numéro 10 du Real Madrid est orphelin. Un chiffre iconique, symbole de créativité, de leadership et d’héritage, que Kylian Mbappé pourrait bien endosser. Une décision qui suscite autant d’enthousiasme que de débats dans l’univers merengue.

Certains supporters espèrent encore le voir attribué au jeune Arda Güler, pépite turque promise à un bel avenir. Mais pour Fred Hermel, journaliste spécialiste du club madrilène, ce choix s’impose de lui-même.

«C’est le sujet typique des débats dans un vestiaire où, comme on le sait, les égos sont toujours à vif. Il faut donc répondre au plus vite à cette question : qui portera le numéro 10 la saison prochaine ? Kylian Mbappé l’a laissé entendre (ou du moins en a exprimé le souhait) sur X. Cependant, rien n’est certain, et il serait préférable que Madrid communique sa décision en concertation, j’imagine, avec Xabi Alonso et les principaux candidats. Il est vrai que, compte tenu de son poste et de ses qualités footballistiques, Güler semble le plus adapté, mais porter le numéro 10 dans le dos n’est pas comme porter le numéro 2 pour un latéral droit, ni même le numéro 9 pour un avant-centre. Il y a quelque chose de magique, voire de spirituel, dans ce numéro mythique. Et on ne peut pas le donner à un jeune remplaçant depuis deux ans», explique-t-il dans AS.

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Le débat ne se limite pas au terrain. L’impact commercial est colossal. Offrir le numéro 10 à Mbappé, déjà star mondiale et leader des Bleus, représenterait un coup de maître économique pour le club madrilène.

«Sans parler, bien sûr, de l’impact économique d’un tel choix, notamment en raison des ventes importantes de maillots. Pour toutes ces raisons, le numéro 10 revient à Kylian Mbappé. Mon compatriote le porte déjà en équipe de France et, honnêtement, il lui va très bien. Le numéro 10 est aussi un signe de leadership, et l’attaquant le démontre à chaque occasion. Comme dernièrement, lorsqu’il était le seul du groupe, avec Lunin, à assister aux adieux de Lucas Vázquez. Le numéro 10, pour un 10 !», insiste Hermel.