Dans un entretien approfondi avec L’Équipe, Samir Nasri a évoqué son parcours, son nouveau rôle de consultant, mais aussi ses regrets les plus profonds concernant sa carrière de joueur.
L’ex-international français a notamment abordé ses rapports compliqués avec la presse, qu’il considère aujourd’hui comme l’un de ses plus grands regrets.
«J’ai toujours essayé d’être authentique. Lorsque je trouvais des critiques injustes, je le vivais mal. Mais dans mes rapports conflictuels avec la presse, les torts étaient partagés. J’étais jeune, sans la maturité pour comprendre ce que représentaient les médias. Lorsque je refusais une interview, je ne comprenais pas que je me privais d’un lien avec les fans», confie-t-il.
Avec le recul, Nasri réalise que son comportement vis-à-vis des médias ne lui a pas permis de transmettre la véritable image de sa personnalité.
«Aujourd’hui, je ressens l’amour des gens. Dans la rue, on me dit : « J’adore ta façon de parler de foot, tu es souriant en vérité, t’es super sympa ! » C’est le seul regret de toute ma carrière : ne pas avoir appréhendé les médias en souriant, en répondant davantage aux interviews, en donnant plus. J’aurais aimé renvoyer ma vraie image et comprendre qu’à travers eux, je parlais au public», admet-il avec sincérité.