Le président du Paris Saint-Germain, Nasser Al-Khelaïfi, se retrouve au cœur d’une nouvelle affaire judiciaire. Le 5 février dernier, il a été mis en examen dans le cadre de l’affaire Arnaud Lagardère, selon les informations de l’AFP. Al-Khelaïfi est soupçonné de complicité d’achat de vote, d’abus de pouvoirs, et d’atteinte à la liberté du vote.
L’enquête s’intéresse à une possible utilisation de son influence pour orienter les décisions du fonds souverain qatari, Qatar Investment Authority (QIA), qui était actionnaire principal du groupe Lagardère en 2018. Cette implication aurait concerné un conflit interne sur la gouvernance de la société Lagardère.
De son côté, Nasser Al-Khelaïfi s’est défendu en expliquant sa surprise face à la procédure.
«Je suis surpris d’être ici aujourd’hui, je n’avais aucune influence sur ce dossier. Je me retrouve au milieu de ce dossier dans lequel je n’ai aucune connexion simplement sur la base d’une seule communication téléphonique concernant un problème avec le Qatar, une question que j’ai transmise et mon rôle s’est limité à ça. Ils disent : ‘Nasser ci, Nasser ça’. Pour se défendre, ils citent mon nom. J’aimerais que la situation soit plus claire, surtout au vu de la réponse de QIA», a-t-il déclaré aux enquêteurs, soulignant que son nom était cité à tort dans cette affaire.