À l’approche de la fin de son contrat, Steve Mandanda ne sera pas prolongé par le Stade Rennais. Une décision prise par la direction du club, et non par l’entraîneur Habib Beye, qui semble désapprouver cette orientation.

Interrogé lors de la conférence de presse avant le match contre Nice, Beye a tenu à souligner son respect envers Mandanda.

«Moi, je me suis déjà exprimé sur Steve. J’ai expliqué que c’était un homme exceptionnel, et un gardien d’un talent exceptionnel qui performe tous les jours à l’entraînement. Il faudra poser ces questions-là à la direction. Mon focus c’est le match de Nice», a-t-il déclaré, sans s’étendre davantage sur la situation du portier.

Beye a également abordé la relation avec les supporters, soulignant l’importance de renouer ce lien, notamment à domicile contre Nice, avant un déplacement délicat au Stade Vélodrome la semaine suivante.

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«On ne peut pas nous imputer la rupture de connexion avec les supporters. Quand on est arrivé, on a essayé de faire en sorte que le club retrouve une identité forte. La reconnexion se fait aussi par la constance des résultats. Il y a une lassitude liée à cette saison car ce ne sont pas les objectifs du Stade Rennais de finir dans la deuxième partie de tableau», a-t-il expliqué.

Reconnaissant les difficultés de la saison, l’entraîneur se remet en question quotidiennement.

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«On se dit qu’on aurait pu tout mieux faire. On doute en permanence, de nos choix, de notre management… C’est ce qui nous permet d’être vifs d’esprit et de trouver tous les leviers pour faire progresser ce groupe. On peut tout mieux faire», a affirmé Beye, déterminé à faire le maximum pour terminer la saison en beauté.

«Il faut qu’on fasse notre maximum pour terminer dixième et, pour ça, il faut battre Nice et Marseille. Ça va nous demander beaucoup d’énergie et d’implication, mais on a travaillé pour ça», a-t-il conclu.

José Mourinho reste fidèle à lui-même. Après la large victoire de Fenerbahçe sur la pelouse d’Istanbul Basaksehir (4-1), vendredi en Süper Lig, le technicien portugais n’a pas vraiment goûté à une question sur ses nombreux changements tactiques. Fidèle à son art de la provocation, il a répondu avec une pointe de sarcasme bien sentie.

«J’ai 25 pièces, je les jette en l’air. Celles qui restent sur la table, ce sont les joueurs qui jouent, et celles qui tombent par terre vont sur le banc», a-t-il lancé, pince-sans-rire, avant d’enchaîner :

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«C’est comme ça que je fais. Pendant la semaine, je m’amuse, je vais en boîte de nuit tous les soirs à Istanbul ou ailleurs. Et quand je dois choisir l’équipe, je jette les pièces avec la tête des joueurs dessus, les 11 qui restent sur la table sont les 11 qui jouent. C’est simple.»

Même après une performance convaincante de ses hommes, le Special One ne s’est pas embarrassé d’explications tactiques. Une sortie à la Mourinho, provocante, énigmatique et toujours imprévisible.

David Beckham et Gary Neville s’apprêtent à devenir les actionnaires majoritaires de Salford City, club de la banlieue mancunienne qu’ils soutiennent déjà depuis 2014 aux côtés de la fameuse «Class of 92». Tandis que Ryan Giggs, Paul Scholes et Peter Lim se retirent du projet, les deux anciens Red Devils restent seuls à la barre.

Pour Beckham, le lien est personnel : «J’ai grandi à Salford… J’ai de très bons souvenirs de ma vie là-bas, et le lieu et ses habitants ont joué un rôle important dans mes débuts dans le football. Salford City est au cœur de sa communauté, des habitants… Il a une histoire riche, et je suis ravi de faire partie du prochain chapitre.»

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Un chapitre qu’il écrira en parallèle de ses fonctions à l’Inter Miami. De la huitième division en 2014 à une huitième place en League Two cette saison, Salford continue son ascension.

Témoin attentif de l’intense demi-finale retour entre le FC Barcelone et l’Inter Milan ce mardi 6 mai 2025, José Mourinho n’a pas caché son admiration pour le spectacle offert par les deux équipes. Mais derrière cet émerveillement, l’entraîneur portugais a exprimé une frustration palpable, soulignant que le Barça méritait davantage de reconnaissance, notamment en raison de décisions arbitrales qu’il juge «déroutantes».

Au terme d’un duel électrique, l’Inter Milan a décroché sa place pour la finale de la Ligue des champions, prévue pour le 31 mai à l’Allianz Arena de Munich, où elle affrontera le Paris Saint-Germain.

Cependant, Mourinho n’a pas manqué de mettre en lumière l’excellente prestation du FC Barcelone, malgré leur élimination.

«Ce match entre Barcelone et l’Inter Milan montre encore une fois que le football n’est pas toujours juste. Barcelone a livré une performance exceptionnelle, mais certaines décisions arbitrales étaient incompréhensibles», a expliqué le technicien, qui évolue actuellement sur le banc de Fenerbahçe.

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Selon lui, plusieurs fautes évidentes n’ont pas été sifflées à des moments cruciaux du match, ce qui a, selon lui, influencé le déroulement de la rencontre.

Loin d’accuser l’arbitre de partialité, Mourinho a souligné que dans un match de cette envergure, l’arbitrage devait être irréprochable.

«Dans des moments cruciaux, des fautes évidentes n’ont pas été sifflées, et cela influence le cours du match. Je ne dis pas que l’arbitre était partial, mais dans des matchs de cette envergure, l’arbitrage doit être d’une précision maximale. Barcelone méritait une meilleure chance, mais c’est ça le football», a-t-il ajouté avec un ton presque résigné.