Cet été, la sélection espagnole a brillamment remporté le titre de champion d’Europe, et deux jeunes joueurs ont été au cœur de ce succès : Lamine Yamal et Nico Williams. Leur entente sur le terrain, ainsi que leur complémentarité, ont contribué à la performance exceptionnelle de l’équipe.
Dans une récente interview accordée à El Mundo, Nico Williams a évoqué sa relation avec Lamine Yamal, soulignant non seulement leur complicité, mais aussi l’importance de leur parcours commun.
«Je pense que vous pouvez dire que nous avons des personnalités identiques ou très similaires et que nous aimons les mêmes choses. C’est un gamin avec qui je m’entends bien et que j’essaie toujours de conseiller le plus possible, comme mon frère Iñaki l’a fait avec moi», a-t-il expliqué.
À seulement 17 ans, Yamal est devenu une star mondiale, et Williams ne cache pas son admiration pour son coéquipier.
«Il est dans une belle vitrine et il est une star mondiale à 17 ans. C’est fou. Tout ce qui se passe bien pour Lamine me rend heureux. C’est un grand joueur qui est encore en train de mûrir et je pense qu’il n’a pas de limite s’il continue à faire les choses comme il l’a fait jusqu’à présent. C’est un gamin qui, en plus, n’a pas changé avec le succès. C’est toujours la même personne et je suis très heureux de l’avoir comme ami.», a-t-il ajouté.
Au-delà de leur complicité sur le terrain, Williams a également été interrogé sur ce que leur présence représente pour l’Espagne, surtout dans le contexte des récentes polémiques racistes.
«Oui (il représente l’Espagne multiculturelle et multiraciale, ndlr). C’est évident, n’est-ce pas ? Et j’aime l’être. Il est important de faire prendre conscience à tous que de nombreuses personnes viennent en Espagne pour gagner leur pain, pour tenter de réaliser un avenir qu’ils n’ont pas dans leur pays et pour donner une vie meilleure à leurs enfants», a-t-il déclaré.
Williams a souligné l’importance de faire prendre conscience que de nombreuses personnes immigrent en Espagne pour offrir une meilleure vie à leurs enfants.
«Ma famille a fait ce voyage et nous l’avons récemment raconté dans un film qui, je pense, explique parfaitement à quoi ressemblent presque tous ceux qui viennent ici. Je pense que l’Espagne avance sur la bonne voie et nous devons continuer ainsi. Il y a toujours des gens qui tentent de vendre une autre image des immigrés, mais ils constituent une minorité. Je suis très heureux de constater que des progrès sont réalisés dans cette lutte contre le racisme», a-t-il poursuivi.