L’OM a officiellement annoncé, via un communiqué, avoir placé Adrien Rabiot sur la liste des transferts après la violente altercation du joueur avec Jonathan Rowe vendredi dernier à Rennes. Une décision lourde de conséquences pour le club phocéen, qui se retrouve contraint de chercher un nouveau milieu de terrain à seulement dix jours de la fin du mercato.
Interrogé par RMC Sport, le directeur sportif Medhi Benatia a reconnu la difficulté de la tâche : «Franchement, je ne sais pas quoi répondre à ça. On lui a mis une offre sur la table depuis plus de deux mois et demi, qui était… Je ne sais même pas si quelqu’un à l’OM a déjà gagné ce salaire-là. Après, si Pablo qui veut rentrer dans les détails, c’est lui le président. Il vous dira s’il veut vous donner les détails. Moi, je m’arrêterai là parce que je n’aime pas non plus rentrer trop dans le… Mais on a fait une offre de contrat qui a été juste par rapport au niveau du joueur. Attention, il l’a méritée. Mais (une offre) qui était pour vraiment le mettre, encore une fois, dans le top top de notre projet, tout en haut. Donc aujourd’hui, se dire qu’on va perdre Adrien Rabiot à 10 jours de la fin du mercato…»
L’ancien défenseur central a également rappelé l’importance du joueur dans le projet marseillais : «Pour ramener qui? Dites-moi aujourd’hui sur le marché, je vais ramener qui, au moins au même niveau que Rabiot? Je ne dis pas plus fort, parce qu’il n’y a pas, mais au moins au même niveau. Moi depuis le début, je dis, et je l’ai même dit je pense dans la presse, avoir Adrien Rabiot, dans cette forme-là, à cet âge-là, dans ces conditions-là, parce que quand je dis qu’il a fait des vrais sacrifices, il a fait des vrais sacrifices. Il n’a pas du tout un salaire aujourd’hui qui nous met en porte-à-faux. Non, non, il a fait des vrais sacrifices. C’est une anomalie. C’était une anomalie de signer à Adrien Rabiot à l’OM après ce qu’il a fait à la Juventus, avec les clubs qu’il avait où ils n’ont pas réussi à s’entendre, et nous on en a profité. Et j’étais très heureux de ça. Il faut quand même remettre les choses dans leur contexte. Mais ça, ça n’excuse pas tout», ajoute Medhi Benatia.