L’Olympique de Marseille n’a pas tardé à trancher après l’altercation qui a éclaté vendredi dernier dans le vestiaire à l’issue de la défaite face à Rennes (0-1). Adrien Rabiot et Jonathan Rowe ont été placés sur la liste des transferts. Une décision radicale assumée par la direction du club, représentée par Pablo Longoria et Medhi Benatia, et défendue ce vendredi par l’entraîneur Roberto De Zerbi en conférence de presse.
«Mal géré par son entourage»
Le coach italien a expliqué que l’histoire aurait pu prendre une autre tournure si Rabiot avait accepté de présenter ses excuses. «La situation était mal gérée par son entourage. Ça aurait été normal de revenir la queue entre les jambes et s’excuser, les choses seraient revenues à la normale. La situation se serait arrangée. Ça a été sûrement mal géré par eux. Voyez les mots qui ont été utilisés contre Pablo (Longoria) et Medhi (Benatia) et je l’ai dit à Adrien aujourd’hui. De cette manière, tu romps les choses définitivement, je sais que Pablo et Mehdi ne voulaient pas une rupture aussi complète», a souligné De Zerbi.
Une décision prise «en symbiose» avec la direction
Le technicien phocéen a insisté sur le fait que cette mise à l’écart n’était pas une sanction personnelle, mais bien une décision collective. «Oui, les choses, on les fait en symbiose avec Medhi. il y a beaucoup de choses qui changent au sien de la Commanderie. Les règles ont changé comme dans tous les grands clubs. Si quelqu’un aime l’OM, on veut que ce soit un grand club et les grands clubs le deviennent de cette manière avec des règles à respecter. Ce ne sont pas des règles de dictateur, ce sont des règles normales. Quand j’étais dans le centre de formation de l’AC Milan, il y avait déjà ces règles», a-t-il expliqué.
Réponse aux critiques de Véronique Rabiot
Très présente dans les médias depuis l’affaire, Véronique Rabiot, mère et représentante d’Adrien, n’a pas ménagé l’OM dans ses interventions. De Zerbi lui a répondu fermement : «Je ne pense pas que ce soit déjà compromis. Il y a peut-être des recrues qui vont arriver, quatre, cinq ou six. On sait que des gens vont arriver. Appliquer des règles, c’est toujours positif. L’anarchie dans le football, ça ne peut pas exister. Chacun dit les choses comme il veut. Certains disent que c’est une question économique, ce n’est pas vrai.»
Le mercato marseillais toujours en mouvement
L’entraîneur marseillais a confirmé que le club restait actif sur le marché. «J’étais à Miami avec Benatia et Longoria, avant les recrues qui sont arrivées. Benatia a parlé de la prolongation de Rabiot et de Greenwood. On avait l’ambition de faire des choses. C’est une chose (la sanction contre Rabiot) qui est obligatoire, nécessaire», a conclu De Zerbi.