Le feuilleton Adrien Rabiot continue d’agiter l’Olympique de Marseille. Après sa violente altercation avec Jonathan Rowe à Rennes, le milieu de terrain avait été placé sur la liste des transferts. Mais samedi soir, Roberto De Zerbi a laissé entendre qu’un retour en grâce n’était pas exclu.
Une volte-face qui a mis le feu aux poudres. Sur Winamax FC, le journaliste Najim Medini a poussé un véritable coup de gueule.
«L’annonce de Roberto De Zerbi sur Adrien Rabiot ? Je t’avoue que j’ai été un peu choqué. Si Adrien Rabiot est réintégré, je trouverai ça ridicule et même honteux quoi. Au bout d’un moment, les mots ont un sens et du poids. Tu ne peux pas venir comme ça en conférence de presse, avoir les propos qu’il a pu tenir. Dire : « je ne vais pas me prostituer pour un joueur », c’était des mots assez forts en plus. Et puis 24 heures plus tard, te contredire toi-même. A un moment, que ce soit nous les passionnés de football ou les supporters de l’OM, moi j’ai l’impression qu’on me prend un peu pour un con. Tu me dis quelque chose et 24 heures plus tard, tu me dis exactement le contraire. Et à ça, tu rajoutes le fait que Benatia a dit qu’il n’y aurait pas de retour en arrière, que Longoria a dit que c’était d’une « violence inouïe », quelque chose qu’il n’avait jamais vu dans un vestiaire, et toutes les déclarations de Véronique Rabiot, qui a dit des choses assez étonnantes. Elle a dit que Roberto De Zerbi était quelqu’un qui n’arrêtait pas d’aboyer, elle a considéré que Benatia et Longoria étaient des personnes qui étaient incompétentes, et qui n’avaient rien à faire là. On est à la limite du manque de respect. Et finalement, le joueur va peut-être être réintégré», s’est emporté Najim Medini.
Medini rappelle aussi les déclarations de Mehdi Benatia et Pablo Longoria, qui avaient parlé d’une «violence inouïe» dans le vestiaire, ainsi que les sorties polémiques de Véronique Rabiot contre les dirigeants et l’entraîneur.
«Avec toutes les déclarations de cette semaine, sincèrement, je trouverai ça honteux (de réintégrer Adrien Rabiot). Il y a un moment où tu réfléchis avant de parler, tu avais cinq jours avant la conférence de presse. Si tu commences à déclarer quelque chose dans la presse… là je commence à me sentir trahi. Tu m’as dis quelque chose, et j’étais plutôt d’accord avec le club, je trouvais que c’était une décision courageuse pour le respect de l’institution, et au final deux jours plus tard, tu fais complètement demi tour. Ce serait complètement ridicule. On est étonné, même si on sait que dans le football ça peut aller très vite dans un sens ou dans l’autre», a encore ajouté le journaliste.