La victoire de l’OM contre le Paris FC (5-2) n’a pas seulement offert un bol d’air sportif au club. Elle a aussi marqué un tournant dans le feuilleton Rabiot. Alors que le milieu de terrain français semblait promis à un départ, après son altercation violente avec Jonathan Rowe, Roberto De Zerbi a surpris en ouvrant la porte à une réconciliation.
«En ce qui concerne Rabiot, je n’ai encore parlé à Pablo et Medhi mais l’espoir que j’ai, et ce n’est pas seulement par rapport à la valeur du joueur mais par rapport à la personne qu’il est. Même s’il a fait une erreur, j’espère qu’il y a la possibilité de recomposer la chose, que les choses se remettent», a déclaré l’entraîneur italien, insistant sur l’importance de considérer «la personne avant le joueur».
«Je ne suis pas quelqu’un qui claque les portes au nez. Je ne suis pas la seule personne à décider, le club passe avant le coach. Mais Adrien est quelqu’un de bien. Je lui ai donné un conseil, j’espère qu’il le suivra et qu’il me suivra. Je pense être quelqu’un de bien aussi, j’essaie de tendre la main. Je ne mets jamais de croix sur les personnes. Si je peux aider à résoudre ce problème, je suis prêt à tout. Pas pour le joueur mais pour la personne qu’il est. Je pense que c’est important, pour le bien de tous, pas seulement footballistique mais aussi humain», a-t-il ajouté.
Si Jonathan Rowe a déjà trouvé un point de chute à Bologne pour près de 20 millions d’euros, le dossier Rabiot demeure complexe. Critiques publiques de sa mère, tensions internes et sanctions disciplinaires ont terni l’image du joueur.
Mais De Zerbi se veut conciliant : «Les gens qui disent que l’OM voulait faire de l’argent en vendant Rabiot, ce sont des menteurs, des gens qui n’aiment pas l’OM. Je pense sincèrement que cette semaine on a plus souffert, Pablo, Medhi et moi, qu’Adrien et sa famille. Ca ne sert à rien de pointer du doigt, de trouver des coupables. Le plus important, c’est de réussir à aller de l’avant et pour le faire, parfois, c’est nécessaire de faire un pas en arrière par rapport aux décisions prises, avec humilité, avec intelligence. C’est mon avis : on est personne, on ne peut pas décider de la vie du club et d’une personne», a-t-il conclu.