OM : la mère de Rabiot s’en prend désormais à Roberto De Zerbi

L’affaire Rabiot/Rowe continue d’agiter l’Olympique de Marseille. Après avoir vivement critiqué Pablo Longoria et Medhi Benatia, Véronique Rabiot s’est attaquée à Roberto De Zerbi dans les colonnes de La Provence.

La mère d’Adrien Rabiot estime que l’entraîneur italien est «le premier responsable» des tensions dans le vestiaire. Elle dénonce sa manière de galvaniser ses joueurs, parfois trop agressive : «Quant au coach, le premier à hurler, à crier, à être violent, c’est bien lui !»

Pour appuyer ses propos, elle rappelle son altercation avec Unai Emery lors d’un match amical face à Aston Villa et fustige «le double discours» de l’OM concernant la discipline.

«Ça m’a choqué. Là, il a respecté le club ? Un entraîneur ne doit pas le faire. On en a parlé, il a été sanctionné ? Non. Monsieur Longoria a été sanctionné quand il a dit « corruption, corruption » ? Non. Si on veut vraiment que les joueurs soient exemplaires, il faut être exemplaire soi-même. On ne peut pas demander aux autres ce qu’on n’est pas capable de faire. C’est un principe d’éducation.», a-t-elle déclaré.

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Selon elle, son fils n’aurait pas eu droit à la même indulgence que d’autres joueurs, citant notamment le cas Greenwood.

«C’est moins problématique de changer un joueur que l’entraîneur… Ah, je n’y avais pas pensé ! Effectivement… C’est lui ou c’est moi. Possible. Lorsqu’il a signé alors qu’il avait tapé sa femme, De Zerbi a dit qu’on pouvait lui donner une deuxième chance. Je suis d’accord pour donner des deuxièmes chances aux gens, mais il n’y aurait que mon fils qui n’aurait pas droit à une deuxième chance ?», a-t-elle ajouté.