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OM : l’aveu franc de Roberto De Zerbi sur Cristiano Ronaldo

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Depuis son arrivée sur le banc de l’Olympique de Marseille, Roberto De Zerbi a conquis les cœurs marseillais par sa passion dévorante du football et son exigence de tous les instants. Dans un entretien accordé à L’Équipe, l’Italien a révélé puiser son inspiration dans la mentalité inflexible de Cristiano Ronaldo.

«Non, parce qu’après une grande victoire, une défaite n’est jamais loin. Et d’ailleurs, après Lyon on a perdu à Strasbourg (0-1). J’ai grandi au centre de formation du Milan, avec Baresi, Maldini, Tassotti, une équipe d’immenses champions. J’ai vécu à Milanello deux ans et demi. Je les voyais gagner le Scudetto le dimanche, et le mardi matin reprendre l’entraînement comme si de rien n’était. Et je n’ai jamais été un champion, mais j’ai essayé de leur prendre cette mentalité. Celle de Cristiano Ronaldo. Il ne naît pas champion, il le devient. Un joueur qui naît champion, c’est grâce à Dieu, à ses parents. Celui qui le devient, il y a le travail, les efforts, l’ambition, le sacrifice», a-t-il affirmé.

Mais ce perfectionnisme a un revers : une fatigue psychologique constante. «Si je pouvais, je changerais ça. Parce que n’être jamais satisfait complètement, c’est épuisant. J’ai été content plein de fois cette saison mais j’étais toujours sur le coup d’après. Même au Havre (victoire 3-1, le 10 mai), quand on se qualifie pour la C1. Je donne trois jours libres aux joueurs. Et juste après, je me dis : « Merde, moi je veux arriver deuxième. Si on perd face à Rennes et que Monaco gagne on sera troisièmes. »», confesse De Zerbi, qui admet ne jamais réellement savourer les victoires, déjà focalisé sur le match suivant.

«Avoir grandi dans un stade, avoir eu mon père dans la tifoseria de Brescia, a influencé complètement ma façon de voir le foot. Ensuite, j’étais numéro 10, j’aimais avoir le ballon, j’aimais le joueur de talent, mais aussi le sacrifice, la ténacité, le caractère. Gagner en souffrant, tous derrière, à combattre, cela me donne aussi de grandes satisfactions. Mais je ne le choisirais pas, si c’était tout le temps comme ça, non… Après, s’il faut sauver un résultat en fin de match, je mettrai même deux gardiens» a-t-il révélé.

Même les vacances sont pour lui source de stress. «La pression, le résultat, le stress, j’y suis habitué et je les recherche, même. C’est en vacances que je suis stressé, pas quand je travaille. La journée ! Quand il n’y a pas ce que tu fais d’habitude. À force, tu deviens un peu inadapté. Si pendant trente ans tu as passé tes journées focalisé sur le foot, sur les règles à suivre, le régime à tenir, quand cette routine change avec les vacances, tu sens l’exigence de revenir à ta vie. Et c’est moche, parce que les gens pensent que je suis fou», dit-il.

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