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OM : Roberto De Zerbi met les choses au clair sur l’arbitrage

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Roberto De Zerbi

Après la lourde défaite face à l’AJ Auxerre (0-3) en Ligue 1, l’Olympique de Marseille a vivement contesté l’arbitrage, entraînant notamment une suspension de 15 matchs pour son président Pablo Longoria. Ce vendredi, l’entraîneur olympien Roberto De Zerbi a pris la parole pour clarifier sa position sur la polémique.

Face à la presse, De Zerbi a d’abord exprimé son soutien à l’arbitre du match, victime de menaces et d’actes d’intimidation.

«C’est la dernière fois que je vais parler des arbitres jusqu’à mon dernier jour à Marseille. J’ai su qu’il y avait eu des menaces à l’arbitre, il a même eu les pneus crevés, j’en suis vraiment désolé. Il l’a déclaré, donc il faut le croire et je tiens vraiment à exprimer ma solidarité envers ses proches et lui, car le football doit rester sur le terrain…», a-t-il déclaré.

S’il reconnaît des erreurs arbitrales, l’Italien insiste sur le fait que l’OM ne peut s’y réfugier comme excuse.

«Après, tout ce que j’ai dit après le match, je le confirme à 100%. Je crois en la bonne foi des arbitres, l’arbitrage peut se dérouler dans un climat serein, mais il y a eu des erreurs éclatantes. On n’a pas perdu à cause de lui, on a mal joué. Mais son rôle a été quand même déterminant.», a-t-il poursuivi.

Un discours tranchant mais assumé

Loin de revenir sur ses critiques, De Zerbi les maintient : «L’expulsion de Maupay contre Angers, les deux expulsions de Cornelius, celle d’Harit, celle de Balerdi, je crois que ce sont des erreurs très graves. Ensuite, il y a des gens qui disent que ce n’est pas vrai, ce n’est pas mon problème. (…) Je vois les choses avec mon caractère, et je ne reviens pas sur mes propos après Auxerre.»

Il affirme également son engagement pour le club : «C’est avec ce caractère que j’ai décidé de venir à l’OM. Car je me vois dans les valeurs de ce maillot. Je le dis et je le répète : ça sera mon dernier club en France. Pas car je veux partir demain, ni à la fin de la saison, je veux rester 2, 3 ou 4 ans. Peut-être une seule année, je ne sais pas. Mon point de départ, c’est de toujours dire ce que je pense, avec respect. Mais je continue de tracer ma route, et mes parents m’ont toujours appris à dire ce que je pensais.»

Fin de la polémique ?

Soucieux d’apaiser la situation, De Zerbi a conclu en appelant à tourner la page.

«J’espère qu’on ne parlera plus des arbitres, moi je ne répondrai plus à partir de maintenant jusqu’à mon dernier jour ici. Vous avez les yeux, les cerveaux, le papier et les stylos pour évaluer et dire ce que vous pensez de ces épisodes. Certains le font comme moi en disant qu’il y a eu énormément d’erreurs. Est-ce qu’il y a quelque chose là-dessous ? Non, je ne pense pas. Je crois en la bonne foi des arbitres. Mais est-ce que l’OM a été pénalisé ? Oui. Le penalty contre Lille sur Rowe, celui face à Strasbourg sur Rowe qui aurait pu changer le résultat. Si je prends la responsabilité d’en parler, c’est que je vois certains détourner le regard et dire : ‘c’est votre problème, demerdez-vous’. Je pourrais être ailleurs, en Angleterre ou en Italie, mais j’ai décidé d’être ici car je me reconnais chez les gens ici, les fans, les joueurs, le club. Aussi dans les erreurs, car on fait tous des erreurs et on a eu des réactions de trop. Mais nous sommes des gens avec le sang chaud, qui veulent vraiment faire les choses de la bonne façon avec des sacrifices importants. Donc quand les choses ne sont pas justes, vous allez toujours m’entendre parler de cette manière tant que je n’ai pas décidé de partir. Et ici, je n’ai pas décidé de partir, je compte rester et je me sens très bien ici», a-t-il conclu.

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