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OM : Roberto De Zerbi s’emporte sur le deuxième penalty face au Real

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L’Olympique de Marseille n’est pas passé loin d’un exploit retentissant mardi soir au Santiago Bernabéu. Pour son grand retour en Ligue des champions, l’équipe de Roberto De Zerbi s’est inclinée (2-1) face au Real Madrid, dans une rencontre marquée par deux penalties transformés par Kylian Mbappé. Si le premier ne souffrait d’aucune contestation, le second, accordé à la 81e minute pour une main de Facundo Medina, continue de faire débat. Roberto De Zerbi et Medhi Benatia, furieux, n’ont pas mâché leurs mots après la rencontre.

De Zerbi : «Le deuxième penalty est honteux»

En conférence de presse, l’entraîneur italien a exprimé sa frustration, persuadé que son équipe pouvait mieux faire : «Je suis déçu, nous aurions pu gagner… Nous avons beaucoup de nouveaux joueurs et ce n’est pas facile de trouver rapidement les bonnes connexions entre eux… Je pense que nous aurions pu faire mieux, je l’ai dit à mes joueurs. Ce n’est pas une critique, car ils se sont donnés à fond sur le terrain. C’est juste que nous aurions pu gagner. Nous sommes entrés sur le terrain avec de la peur ou de la timidité. Puis nous nous sommes lâchés. Je regrette beaucoup qu’après le carton rouge de Carvajal, nous n’ayons pas été capables de remonter vingt ou trente mètres pour aller gagner le match. C’était le moment de prendre des risques (…) J’aurais aimé voir quelque chose de plus, même s’il est vrai que seulement huit minutes se sont écoulées entre ce carton rouge et le deuxième penalty… Un peu plus de courage, mais moi aussi, parce que j’ai pensé jouer avec quatre attaquants… c’était le moment de le faire» a-t-il regretté.

Mais c’est surtout l’arbitrage qui l’a fait sortir de ses gonds : «Le deuxième penalty est honteux, ce n’en était pas un, je l’aurais dit même s’il avait été en faveur de mon équipe. Jamais il n’y a penalty. Quand je dis que c’est honteux, il n’y a pas de pensée de la sorte derrière. Je dis que ce n’est pas un penalty, et je le dirai si ça avait été sifflé en notre faveur… Ce qui s’est passé avec le Real Madrid contre la Sociedad… si l’arbitre était bosniaque aujourd’hui… Je ne pense à rien de tout ça.»

L’Italien a également regretté l’expulsion de Dani Carvajal, qu’il juge trop sévère : «Je n’aurais pas donné ce carton rouge. Mais la règle est ce qu’elle est. Je pense que quand la tête est placée comme ça, contre l’autre tête, ce n’est pas un carton rouge, c’est mon avis. Une altercation ? Je ne sais pas, on ne m’a rien dit à ce sujet»

Benatia : «C’est très difficile à accepter»

En zone mixte, le directeur sportif marseillais a lui aussi partagé son amertume : «C’est une déception de se retrouver à onze contre dix avec le match en mains, et de voir que ça nous échappe. C’est aussi une déception de subir un penalty comme ça, je ne vais pas dire que c’est imaginaire mais ça me semble très sévère. Facundo (Medina) touche le ballon avec le pied puis avec le bras, mais il est en train de tacler. Perdre comme ça, c’est rageant.»

Devant les médias espagnols, l’ancien défenseur de la Juventus a d’ailleurs rappelé un douloureux souvenir personnel : «Le penalty est très difficile à accepter. Mais je l’ai déjà vécu il y a sept ans avec le penalty sur Vázquez lors du match Real Madrid-Juventus.»

Malgré cette décision arbitrale contestée, un sentiment positif dominait toutefois dans le discours des deux hommes : la fierté. Benatia l’a résumé ainsi : «Pour les regrets, je dirais les premières minutes où on les a trop regardés, avec le syndrome du Bernabeu, où on était dominés, mais il y a beaucoup de bonnes choses à garder. J’ai dit aux joueurs de relever la tête. C’était bien de jouer le Real maintenant mais on n’a pas démérité. Si je me mets dans la peau des supporters, je suis fier de mon équipe.»

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