Vainqueur en trois sets d’un match serré au premier tour de l’Open d’Australie, le N.1 français Ugo Humbert (14e mondial) s’est réjoui dimanche de s’être extrait sans dommages du «piège» tendu par son adversaire Matteo Gigante (145e).
«C’était un match piège, je m’étais entraîné avec lui à Sydney et je me disais, il joue vraiment pas mal», a glissé le gaucher messin au sujet de l’Italien issu des qualifications, qu’il a battu 7-6 (7/5), 7-5, 6-4.
«Je m’attendais à un match pas facile, il a un super service» et «ça s’est joué à rien: je suis mené 5-2 au tie-break» dans la première manche, «il fait le break au deuxième set, il a une balle de break au troisième… Ça aurait pu tourner dans un sens comme dans l’autre», a analysé Humbert en conférence de presse.
«Rester calme, je travaille dessus»
«Après, là où j’ai été bon, c’est que je suis resté très stable, très serein quand même, malgré des petits moments un peu compliqués. Et au final, j’ai senti qu’il m’a donné un peu dans les moments importants, je le sentais un peu plus fébrile, peut-être par manque aussi d’expérience», a-t-il décrypté.
«C’est le truc le plus dur à réaliser dans le tennis, de rester calme. Ça fait deux ans que je travaille là-dessus avec ma psychologue.» Mais «j’ai réussi (…) et au final, je suis content d’avoir pu gagner en trois sets», a conclu Humbert, qui affrontera au 2e tour le qualifié libanais Hady Habib (219e), devenu dimanche le premier ressortissant de son pays à gagner un match en simple dans le tableau final d’un Grand Chelem.
Avec AFP
