Vainqueur pour son entrée en lice à l’Open d’Australie contre le Finlandais Otto Virtanen, le n°2 français s’est satisfait d’avoir conservé son sang-froid lorsqu’il était mené.
Vainqueur dimanche pour son entrée en lice à l’Open d’Australie malgré la perte du premier set contre le Finlandais Otto Virtanen (92e mondial), le N.2 françaisArthur Fils (20e) s’est satisfait d’avoir conservé son sang-froid lorsqu’il était mené.
Malgré la pression inhérente à un match disputé sur la Margaret Court Arena, un des principaux courts à Melbourne, «je suis resté très calme», a assuré le droitier de 20 ans en conférence de presse.
Mené 5-4 avec un break de retard dans le deuxième set, Fils s’est dit «très content de la manière dont (il) a renversé la vapeur» plutôt que de «paniquer».
«Je me suis dit que j’allais bien finir par avoir des occasions. Si j’avais paniqué, je n’aurais certainement plus eu une seule occasion» de reprendre l’ascendant.
«La meilleure chose à faire, c’était de rester super calme, de faire de mon mieux et de voir ce qui allait arriver. C’est clair qu’il y a deux ans, j’aurais probablement perdu ce match», a développé le Français, finalement vainqueur 3-6, 7-6 (7/4), 6-4, 6-4.
En Grand Chelem, «tous les matchs sont compliqués», a souligné celui qui avait atteint les huitièmes de finale à Wimbledon en 2024.
«Ce n’est jamais facile de trouver son rythme, particulièrement lors du premier Grand Chelem de l’année», a-t-il ajouté.
Et le fait d’être tête de série (N.20) ne facilite pas «forcément» les choses, même si un tel statut évite en théorie à son détenteur d’affronter des joueurs de premier plan au premier tour.
«Aujourd’hui (dimanche), sur le papier ça devait être un match facile. Au final, je me retrouve à faire quatre sets, ce n’était pas si facile que ça. Donc la tête de série, ça ne change pas grand-chose», a jugé Fils.
Avec AFP
