Après l’élimination d’Arsenal en demi-finales de la Ligue des Champions, battu par le Paris Saint-Germain (0-1, 1-2), Arsène Wenger a pris la parole pour saluer la prestation des Parisiens. Alors que Mikel Arteta estimait que «la meilleure équipe a perdu», l’ex-manager d’Arsenal a exprimé un point de vue contraire.

«Sur l’ensemble des deux rencontres, les Parisiens ont été meilleurs qu’Arsenal. Ils ont eu plus d’occasions et n’ont jamais été vraiment en danger. Alors, félicitations au Paris Saint-Germain, a jugé l’ex-manager français pour beIN Sports. Nous avons vu un Paris Saint-Germain différent, qui n’était pas guidé par la possession et le football brillant, mais plutôt par le refus d’encaisser des buts», a analysé Wenger sur beIN Sports.

Il a souligné un PSG qui a évolué différemment cette saison, moins dépendant de la possession et du jeu offensif spectaculaire, mais plutôt d’une défense solide et d’une gestion astucieuse des situations, notamment à travers les contre-attaques et les coups de pied arrêtés.

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«Profiter des contre-attaques et des coups de pied arrêtés est ce qui a amené la victoire. Mentalement, ils ont aussi été forts. Lorsqu’ils ont raté le penalty de Vitinha, ils ont tenu le coup. En face, chez Arsenal, on a vu une récurrence dans l’incapacité à marquer des buts», a ajouté l’Alsacien.

Il a également fait part de son optimisme pour l’avenir du PSG : «Il n’y a pas longtemps, j’ai dit que le PSG n’était pas loin de gagner la Ligue des Champions. Et n’oublions pas qu’il est encore le seul club à pouvoir faire la saison parfaite. Il peut remporter la Ligue des Champions, faire le doublé en France et gagner la Coupe du monde des clubs. Ce qui serait une nouveauté et une réussite extraordinaire pour Luis Enrique et le Paris Saint-Germain.»

Seize ans après sa célèbre déclaration sur les «enfants» d’Arsenal, Patrice Evra n’a pas manqué de frapper à nouveau, cette fois après la qualification du Paris Saint-Germain en finale de la Ligue des Champions.

L’ancien latéral gauche français, connu pour ses sorties parfois acides, a profité de l’occasion pour tacler les Gunners, qu’il juge toujours trop «tendres».

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«Je suis désolé pour Arsenal, les gens sont très durs avec eux, j’aime Arteta de toute façon. Je pense que les gens n’ont aucun problème avec les joueurs d’Arsenal, ils ont un problème avec leurs fans. Ces fans croient en n’importe quoi. Je dis même que je ne ferais pas affaire avec un fan d’Arsenal parce qu’ils vous promettraient beaucoup de choses… qu’ils ne réaliseront jamais», a déclaré Evra sur ses réseaux sociaux, avant d’ajouter : «On dit que je critique souvent Arsenal, mais en réalité, j’adore Arsenal. Tout d’abord, on ne peut pas détester ses enfants, c’est impossible.»

Passé par les plus grands clubs européens – Marseille, Arsenal, Manchester City, Séville – et l’équipe de France, Samir Nasri a affronté l’élite du football mondial tout au long de sa carrière. Mais un seul joueur a véritablement laissé une empreinte indélébile dans sa mémoire : Lionel Messi.

Dans un entretien accordé à L’Équipe, l’ancien meneur de jeu français n’a pas caché son admiration.

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«Le plus fort contre qui j’ai joué ? Messi. Il nous en a mis quatre avec Arsenal et on a perdu 4-1 au Camp Nou en quart de finale de C1. C’est le seul joueur – et pourtant, j’ai joué contre tous les plus gros – où il y avait de la peur en face. Je voyais mes défenseurs, les milieux à vocation défensive, le gardien, le coach… Tu fais des plans anti-Messi, il y a cette crainte-là. À chaque fois qu’il touchait le ballon, il se passait quelque chose. Chaque année, entre 2008 et 2011, on tombait contre le Barça, et il était injouable, vraiment», a-t-il confié.

Le 31 mai prochain, le Paris Saint-Germain aura l’opportunité de marquer un tournant majeur dans son histoire en disputant sa première finale de Ligue des Champions. Après avoir surmonté Arsenal (1-0, 2-1) en demi-finale retour, le club de la capitale se retrouve face à l’Inter Milan à Munich, une rencontre décisive qui pourrait enfin couronner un parcours déjà mémorable. Depuis l’arrivée de QSI en 2011, la quête du sacre européen semblait un objectif lointain, mais avec Luis Enrique à la tête du projet, la formule semble avoir enfin porté ses fruits.

Lors de cette demi-finale, Thierry Henry, ancien attaquant d’Arsenal, n’a pas manqué de saluer Nasser Al-Khelaïfi sur CBS Sports, reconnaissant son rôle déterminant dans la transformation du PSG.

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«Vous vous êtes toujours très bien conduit. Vous avez écouté ce qui manquait, nous en avions parlé, je pense que cette équipe devait se rajeunir. Je mentionnais des joueurs locaux. Quand vous avez choisi Luis Enrique, je vous ai dit : vous avez un vrai coach, qui ne plaisante pas, vous verrez. Mais je voulais dire merci parce que vous changez la façon dont les gens voient le Paris-Saint Germain, quand j’étais jeune, ce n’était pas le cas», a-t-il déclaré.

Mais avant cette grande finale, Al-Khelaïfi n’a pas manqué de prévenir ses joueurs : «On est très fiers d’être en finale. Parce que le chemin a été long pour l’atteindre. En novembre, nous étions proches de l’élimination. C’est aussi pour cette raison que j’ai un message à faire passer : ce n’est pas fini», a-t-il martelé après la victoire contre Arsenal.