Pep Guardiola répond à José Mourinho : «Si je l’ai offensé, je…»

Pep Guardiola a répondu ce vendredi après-midi aux déclarations de José Mourinho, qui avait réagi avec fermeté après que l’entraîneur catalan ait rappelé qu’il possédait deux fois plus de titres en Premier League que son homologue portugais. En réponse à cette affirmation, Mourinho n’avait pas manqué de rappeler qu’il avait remporté «trois titres de manière équitable et propre», avant de remettre en question les succès de Guardiola. Une situation qui a visiblement agité l’entraîneur de Manchester City, qui a tenu à clarifier ses propos tout en insistant sur le fait qu’il s’agissait d’une «blague».

«Je rigolais. Une blague. C’est une autre de la longue liste de ceux qui veulent nous voir, je ne sais pas, en troisième division ou en Ligue Conférence», a expliqué Guardiola, cité par Sky Sports.

«Je dirais la même chose à José qu’à tout le monde. Nous sommes innocents jusqu’à ce que nous soyons reconnus coupables. Après, on verra bien ce qu’il se passe. C’était juste une plaisanterie.», a-t-il dit.

Guardiola a ensuite remis en avant les mérites de ses équipes, et en particulier la domination qu’il a exercée en Premier League avec Manchester City, tout en reconnaissant les réalisations de Mourinho avec Chelsea.

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«Avec nos équipes respectives, lui avec Chelsea, moi avec Manchester City, nous pouvons nous asseoir à la même table avec Sir Alex Ferguson et Arsène Wenger, pour tous les titres que nous avons remportés», a souligné l’entraîneur des Citizens.

«Je suis sûr qu’il finira par nous féliciter tôt ou tard. Si j’ai offensé José, je suis sincèrement désolé, mais c’était vraiment une blague.», a-t-il déclaré.

Cependant, Guardiola a ajouté une touche de sérieux en rappelant que les faits sont là. «Le fait est qu’il a trois titres, et moi six. Mais il n’y a rien de mal à ce que certains essaient de nous attaquer. Comme je l’ai dit plusieurs fois, attendons le verdict», a-t-il précisé.

«Dans une démocratie, tout le monde est innocent jusqu’à ce qu’il soit reconnu coupable, n’est-ce pas ?», a-t-il conclu, insistant sur le respect des principes de justice.